Qui sont les militaires ultramarins qui défilent le 14 juillet ?

Un vent à décorner les boeufs souffle ce 11 juillet à l'aube sur la piste de l'ancienne base aérienne de Brétigny-sur-Orge, au coeur de l'Essonne dans la région agricole de l'Hurepoix. Au milieu de la piste, une petite tribune fait face aux dizaines de véhicules blindés qui forment une procession réglée comme du papier à musique. Dans les gradins, un parterre de haut-gradés traque d'un oeil attentif les moindres défauts de la colonne en mouvement. Un bras levé trop tard ici, un char qui s'écarte de sa ligne par là. 

Parmi les quelque centaines de militaires qui paradent à bord des blindés de cette chorégraphie millimétrée, plusieurs ultramarins sont présents. Originaires de Tahiti, Nouvelle-Calédonie ou Wallis-et-Futuna, ils préparent leur premier défilé sur les Champs. Écoutez leurs témoignages.

Caporal Bokoe-Goin : "C'est un honneur"

Originaire de Nouvelle-Calédonie où il a intégré l'armée avant d'être muté en métropole, Dick Bokoe-Goin fait part de "l'honneur" que représente pour lui la cérémonie du 14 juillet. 

Caporal André Joquel : "L'intégration"

De Tahiti à Vannes, en Bretagne, où il a intégré le très réputé 3ème Régiment d'infanterie marine, le Caporal André Joquel raconte son parcours et son intégration en métropole.   

1ère classe Nuliki : "C'est grand"

Le soldat 1ère classe Nuliki a effectué son début de carrière à Nouméa, où il reste en poste un an et demi. Il est ensuite muté en métropole à la caserne de la Lande d'Ouée (Bretagne). Ce grand gaillard originaire de Wallis-et-Futuna y opère dans le 11ème régiment d'artillerie.