Après Chantal, la tempête tropicale Dorian s'est approchée des Antilles le 25 juillet. Découvrez comment a été choisie la liste des noms pour la saison cyclonique 2013.
Après le passage de la tempête tropicale Chantal, la première de la saison à avoir soufflé sur les Antilles début juillet, c'est Dorian qui est un temps apparu sur les écrans radars, le 25 juillet, avant de disparaître finalement dans l'océan Atlantique, loin des côtes.
Évidemment, d'autres cyclones se formeront dans l'Atlantique nord dans les prochaines semaines. Et avant même que les scientifiques ne les découvrent sur leurs écrans, on connaît déjà leurs noms. Le prochain sera Erin, puis Ferdinand prendra la suite. Avant de laisser la place à Gabrielle. On peut même vous dire qu'en 2014, Cristobal succédera à Chantal et Dolly à Dorian. A ce petit jeu, on peut même aller jusqu'en 2018. Alberto, Beryl, Chris et Debby seront alors les quatre premiers d'une liste de 21 noms.
Lors d'un grave cyclone, le pays concerné peut demander au comité de retirer un nom de la liste pour ne choquer les populations dans le futur. Dans le cas où il y a plus de 21 cyclones tropicaux dans l'année (la moyenne étant de 12), il est prévu d'utiliser ensuite des lettres grecques, comme en 2005, année record avec 27 cyclones.
> La liste des prénoms par saison pour la période 2013-2018
Si le système de liste existe depuis 1979, la nomination des cyclones remonte à plusieurs siècles. Au XIXe, les Espagnols attribuaient déjà des noms aux cyclones d'après le calendrier des Saints, selon l'Américain Ivan Ray Tannehill dans son livre "Hurricanes". Ainsi les ouragans ayant frappé Porto Rico le 13 septembre 1876, puis à la même date en 1928, s'appelaient tous les deux San Felipe. Alors qu'en Guadeloupe, touchée par le même phénomène météorologique en 1928, on le désignait sous le nom du "Grand cyclone".
La Nouvelle-Calédonie est, elle, rattachée au système australien, qui fonctionne à l'identique de celui du Pacifique sud mais avec des noms différents. Par exemple, au lieu de Evan, les Australiens ou Calédoniens auraient eu le droit à Edna.
> les listes de noms pour la zone de La Réunion
Dans le sud-ouest de l'Océan indien, soit la zone géographique de La Réunion, de nouvelles listes de noms sont publiées chaque année. Pour la saison cyclonique 2012/2013, les cyclones ayant atteint l'île se nommaient par exemple Dumile ou Felleng. Cette liste de noms n'est pas valable pour le nord de l'Océan indien (Maldives, île Maurice, Sri Lanka, Inde etc...).
Évidemment, d'autres cyclones se formeront dans l'Atlantique nord dans les prochaines semaines. Et avant même que les scientifiques ne les découvrent sur leurs écrans, on connaît déjà leurs noms. Le prochain sera Erin, puis Ferdinand prendra la suite. Avant de laisser la place à Gabrielle. On peut même vous dire qu'en 2014, Cristobal succédera à Chantal et Dolly à Dorian. A ce petit jeu, on peut même aller jusqu'en 2018. Alberto, Beryl, Chris et Debby seront alors les quatre premiers d'une liste de 21 noms.
Une pratique ancienne dans les Caraïbes
Dans l'Atlantique nord, ce système de liste par ordre alphabétique est en vigueur depuis 1979. Seuls les cyclones tropicaux dont les vents dépassent 63 km/h - on parle alors de tempête tropicale puis d'ouragan au-dessus de 118 km/h - sont nommés. Un principe de cycles basé sur six listes de 21 noms a été établi. Ainsi la liste de 2013 est la même que celle de 2007. Les prénoms, en anglais, espagnol et français, alternativement masculins et féminins, sont choisis par le Comité des ouragans de l'Atlantique, organisme rattaché à la World meteorological organization (WMO).Lors d'un grave cyclone, le pays concerné peut demander au comité de retirer un nom de la liste pour ne choquer les populations dans le futur. Dans le cas où il y a plus de 21 cyclones tropicaux dans l'année (la moyenne étant de 12), il est prévu d'utiliser ensuite des lettres grecques, comme en 2005, année record avec 27 cyclones.
> La liste des prénoms par saison pour la période 2013-2018
Si le système de liste existe depuis 1979, la nomination des cyclones remonte à plusieurs siècles. Au XIXe, les Espagnols attribuaient déjà des noms aux cyclones d'après le calendrier des Saints, selon l'Américain Ivan Ray Tannehill dans son livre "Hurricanes". Ainsi les ouragans ayant frappé Porto Rico le 13 septembre 1876, puis à la même date en 1928, s'appelaient tous les deux San Felipe. Alors qu'en Guadeloupe, touchée par le même phénomène météorologique en 1928, on le désignait sous le nom du "Grand cyclone".
Du Pacifique à l'Océan indien
Un système équivalent est également en place depuis 1978 dans le Pacifique sud. Quatre listes (A, B, C et D) de noms tournent au fil des ans. Ainsi, selon les années, le premier cyclone de la saison répondra au nom de Ana, Arthur, Atu ou Amos. En décembre dernier, l'ouragan Evan laissait ainsi de nombreux dégâts derrière lui dans le Pacifique sud. Pour l'anecdote, dans la liste des noms de remplacement, qui sert si l'appellation d'un cyclone est définitivement retirée en cas de catastrophe, on trouve le prénom "Zidane". Il y a donc sûrement un fan de foot parmi le comité du Pacifique sud pour les cyclones.La Nouvelle-Calédonie est, elle, rattachée au système australien, qui fonctionne à l'identique de celui du Pacifique sud mais avec des noms différents. Par exemple, au lieu de Evan, les Australiens ou Calédoniens auraient eu le droit à Edna.
> les listes de noms pour la zone de La Réunion
Dans le sud-ouest de l'Océan indien, soit la zone géographique de La Réunion, de nouvelles listes de noms sont publiées chaque année. Pour la saison cyclonique 2012/2013, les cyclones ayant atteint l'île se nommaient par exemple Dumile ou Felleng. Cette liste de noms n'est pas valable pour le nord de l'Océan indien (Maldives, île Maurice, Sri Lanka, Inde etc...).