Le drame a eu lieu lundi 29 juillet en soirée. Kevin Raghounandan, 24 ans, a reçu plusieurs coups de couteaux dont un mortel. Les circonstances du meurtre n'ont pas encore été élucidées.
Kevin Raghounandan, un homme de 24 ans d'origine guadeloupéenne, a été tué lundi 29 juillet en soirée à Bordeaux à l'arme blanche et l'auteur présumé des faits, âgé de 22 ans, a aussitôt été interpellé et placé en garde à vue, a indiqué mardi 30 juillet une source proche de l'enquête. Selon le parquet, il sera déféré ce mercredi 31 juillet au tribunal de grande instance de Bordeaux pour homicide involontaire.
La victime, qui habite près de la rue de Pessac à Bordeaux a reçu plusieurs coups de couteaux dont un mortel près du cœur, selon la même source. L'auteur présumé des coups, domicilié à Bègles (Gironde), interpellé quelques minutes après les faits à proximité immédiate des lieux du drame, a été placé en garde à vue au commissariat de Bordeaux.
"Il était 19 h 40 lundi 29 juillet, lorsque la bagarre, violente et bruyante a éclaté au début de l'impasse", précise le quotidien Sud-Ouest. "Selon une des hypothèses évoquées, la victime se trouvait au pied de l'immeuble et aurait croisé son agresseur qui venait de passer la soirée chez un ami dans un appartement situé au premier étage", poursuit le journal.
Deux hommes connus des services de police
Les deux hommes originaires de la Guadeloupe et connus des services de police et de la justice, s’étaient déjà rencontrés. Le ton est monté et Kevin Raghounandan aurait semble-t-il exhibé une bombe de gaz lacrymogène. En réponse, son adversaire, 22 ans, habitant la Cité Dorat, à Bègles, aurait sorti un poignard de son fourreau pour toucher mortellement Kevin Raghounandan. Ce dernier, grièvement blessé, s’est affaissé contre un puits. Un témoin de la scène a tenté de lui porter secours tandis que l’alerte était donnée par des riverains.
Les circonstances de la dispute entre les deux hommes, connus des services de police pour différents faits, sont confuses et une enquête a été confiée à la police judiciaire. Selon certaines connaissances des deux protagonistes, citées par le quotidien Sud-Ouest, l’agresseur présumé travaillait depuis peu comme intérim. Kevin Raghounandan était sans emploi. Les deux hommes avaient semble-t-il l’habitude de se rendre au domicile des uns et des autres au sein de la communauté antillaise.