Le palmarès annuel du Trombinoscope est désormais connu. Et c'est la ministre de la Justice Christiane Taubira qui remporte le prix de la personnalité politique de l'année.
C'est un rituel. Comme chaque année le jury du Trombinoscope a désigné les personnalités politiques de l'année.
Le Trombinoscope, c'est un annuaire du monde politique français, qui comporte 7 500 biographies. Et c'est aussi des prix décernés aux politiques chaque année.
Pour l'édition 2013, c'est Christiane Taubira, Garde des Sceaux qui a remporté le prix de la personnalité politique de l'année.
L'année 2013 a été particulièrement agitée pour la ministre. A l'été, c'est sa réforme pénale qui a été l'occasion d'une passe d'armes mouvementée avec le ministre de l'Intérieur Manuel Valls. Alors que Christiane Taubira plaidait pour la création d'une peine de probation, Manuel Valls déclarait publiquement ses réserves. Et finalement, c'est l'Elysée qui a tranché, en faveur de la ministre guyanaise.
En fin d'année, la ministre a été victime d'injures racistes, de la part d'enfants participants à la Manif pour tous, d'une ex candidate FN aux municipales, mais aussi de l'hebdomadaire d'extrême-droite Minute. Si le gouvernement et la classe politique ont mis du temps à réagir, ils ont ensuite apporté un soutien unanime à la ministre de la Justice.
Le Trombinoscope, c'est un annuaire du monde politique français, qui comporte 7 500 biographies. Et c'est aussi des prix décernés aux politiques chaque année.
Pour l'édition 2013, c'est Christiane Taubira, Garde des Sceaux qui a remporté le prix de la personnalité politique de l'année.
2013, année Taubira
La Ministre de la Justice s'est illustrée cette année notamment en portant le projet de loi du Mariage pour Tous. Son lyrisme, ses citations littéraires, ses prises de position tranchées et même ses fous rires en ont fait l'icône des longs et houleux débats sur le sujet.L'année 2013 a été particulièrement agitée pour la ministre. A l'été, c'est sa réforme pénale qui a été l'occasion d'une passe d'armes mouvementée avec le ministre de l'Intérieur Manuel Valls. Alors que Christiane Taubira plaidait pour la création d'une peine de probation, Manuel Valls déclarait publiquement ses réserves. Et finalement, c'est l'Elysée qui a tranché, en faveur de la ministre guyanaise.
En fin d'année, la ministre a été victime d'injures racistes, de la part d'enfants participants à la Manif pour tous, d'une ex candidate FN aux municipales, mais aussi de l'hebdomadaire d'extrême-droite Minute. Si le gouvernement et la classe politique ont mis du temps à réagir, ils ont ensuite apporté un soutien unanime à la ministre de la Justice.