La chanteuse guadeloupéenne était en concert dans un nouveau registre au Café de la Danse ce week-end à Paris
Robe noire et oeil de velours Tanya Saint Val a présenté au public parisien un spectacle de haute facture autour de la Soul, du Jazz, et du Gwo ka, ce dimanche au Café de la Danse à Paris (11e).
Une délicate alchimie au coeur de la culture créole qui lui a donné l'occasion de présenter une autre facette de son talent.
"Nasyon Kreyol", ou encore "N'oublie pas" et quelques uns des plus récents succès de la chanteuse étaient repris mais autour d'une nouvelle orchestration version acoustique avec Didier Juste aux percussions, Grégory Louis à la batterie, et un Franck Nicolas plus inspiré que jamais à la trompette. A ces titres, se sont ajoutés quelques standards comme "Messi Bondié" d'Haïti ou encore "Jean Fouyé" de Robert Loyson (Guadeloupe) , tandis que les plus belles sonorités soul de la diva, comme on l'appelle, étaient données à entendre sur "Mwen sé taw". En coulisses le bassiste guadeloupéen Thierry Fanfant, qui comme son père et son grand père participe à perpétuer la tradition du jazz créole dans la capitale, était là, tout comme le Martiniquais Stéphane Castry qui a apprécié la performance de l'ensemble.
Après la Guadeloupe et la Martinique, où elle a présenté ce spectacle début février, Tanya Saint Val sera le 18 mai prochain au Cap Vert pour la suite de la tournée "Tanya Autrement".
Une délicate alchimie au coeur de la culture créole qui lui a donné l'occasion de présenter une autre facette de son talent.
Nouvelle orchestration
"Nasyon Kreyol", ou encore "N'oublie pas" et quelques uns des plus récents succès de la chanteuse étaient repris mais autour d'une nouvelle orchestration version acoustique avec Didier Juste aux percussions, Grégory Louis à la batterie, et un Franck Nicolas plus inspiré que jamais à la trompette. A ces titres, se sont ajoutés quelques standards comme "Messi Bondié" d'Haïti ou encore "Jean Fouyé" de Robert Loyson (Guadeloupe) , tandis que les plus belles sonorités soul de la diva, comme on l'appelle, étaient données à entendre sur "Mwen sé taw". En coulisses le bassiste guadeloupéen Thierry Fanfant, qui comme son père et son grand père participe à perpétuer la tradition du jazz créole dans la capitale, était là, tout comme le Martiniquais Stéphane Castry qui a apprécié la performance de l'ensemble.Nous sommes debout
Pour Tany Saint Val, dont les plus grands succès ont été bâtis au son du zouk, il ne s'agit pas d'un nouveau style mais de dire les choses autrement : "Nous sommes la Caraïbe, nous sommes comme le dit Kali (le chanteur martiniquais) le sixième continent, là où se sont déroulées des tragédies effroyables mais aujourd'hui nous sommes là, forts de notre créolité, nous sommes debout et c'est tout cela qu'il faut raconter et transmettre à nos enfants".Après la Guadeloupe et la Martinique, où elle a présenté ce spectacle début février, Tanya Saint Val sera le 18 mai prochain au Cap Vert pour la suite de la tournée "Tanya Autrement".