Une pétition circule dans le 20e arrondissement de Paris exigeant que Nathalie Fanfant, renonce à figurer sur la liste UMP où elle apparaît en deuxième position. Le texte émane de membres de l'UMP.
Serait-ce sa récente apparition aux cotés de Nicolas Sarkozy qui ferait grincer des dents? La désignation de Nathalie Fanfant en deuxième position sur la liste UMP pour les municipales dans le XXe arrondissement de Paris n'est pas du goût de tous. Et ce jusque dans son propre camp.
Une pétition circule actuellement dans l'arrondissement, demandant à ce qu'elle renonce aux élections.
"A l'occasion de la constitution de la liste UMP pour les élections municipales de Paris XXe, les militants et sympathisants sont consternés de découvrir la logique des petits arrangements entre amis" affirme d'entrée le court texte qui se conclut par une demande bien précise: "Nous exigeons que Nathalie Fanfant renonce à figurer sur la liste présentée par notre parti".
Quelques mots qui font sourire la secrétaire nationale de l'UMP visée par l'attaque. "Je vois ça comme un geste de désespoir, de la part d'une personne qui voulait la deuxième place et ne l'a pas obtenue. Résultat: elle s'est ridiculisée devant tout un arrondissement". Cette "personne", c'est Anne Biraben militante UMP, qui fut 4e sur la liste UMP lors des municipales de 2008. "Ca fait quatre ans qu'elle est complètement sortie des radars, poursuit Nathalie Fanfant, et elle revient aujourd'hui en exigeant une place qu'elle n'aura pas".
Nathalie Fanfant assure avoir été très vite alertée de l'existence de cette pétition par des membres du parti. "Le dimanche suivant, j'étais sur le marché et des gens sont venus me voir pour me dire qu'on leur demandait de signer", poursuit-elle.
Lorsque nous l'avions rencontrée pour dresser son portrait à l'occasion de ces élections municipales, Nathalie Fanfant assurait qu'une deuxième place sur la liste lui permettrait d'éviter les attaques frontales réservées, pensait-elle, aux têtes de liste. Elle n'y aura pas échappé mais elle l'assure: "c'est un non événement et ça ne m'empêche de dormir la nuit". Et même poursuit-elle, la pétition aurait eu l'effet inverse de celui escompté. "Je ne suis pas certaine qu'ils aient réussi à obtenir une seule signature, mais moi j'ai reçu plein de messages de soutiens dont certains de militants socialistes", affirme-t-elle.
Une pétition circule actuellement dans l'arrondissement, demandant à ce qu'elle renonce aux élections.
"A l'occasion de la constitution de la liste UMP pour les élections municipales de Paris XXe, les militants et sympathisants sont consternés de découvrir la logique des petits arrangements entre amis" affirme d'entrée le court texte qui se conclut par une demande bien précise: "Nous exigeons que Nathalie Fanfant renonce à figurer sur la liste présentée par notre parti".
"Elle s'est ridiculisée"
Quelques mots qui font sourire la secrétaire nationale de l'UMP visée par l'attaque. "Je vois ça comme un geste de désespoir, de la part d'une personne qui voulait la deuxième place et ne l'a pas obtenue. Résultat: elle s'est ridiculisée devant tout un arrondissement". Cette "personne", c'est Anne Biraben militante UMP, qui fut 4e sur la liste UMP lors des municipales de 2008. "Ca fait quatre ans qu'elle est complètement sortie des radars, poursuit Nathalie Fanfant, et elle revient aujourd'hui en exigeant une place qu'elle n'aura pas".
"Ca ne m'empêche pas de dormir la nuit"
Nathalie Fanfant assure avoir été très vite alertée de l'existence de cette pétition par des membres du parti. "Le dimanche suivant, j'étais sur le marché et des gens sont venus me voir pour me dire qu'on leur demandait de signer", poursuit-elle.
Lorsque nous l'avions rencontrée pour dresser son portrait à l'occasion de ces élections municipales, Nathalie Fanfant assurait qu'une deuxième place sur la liste lui permettrait d'éviter les attaques frontales réservées, pensait-elle, aux têtes de liste. Elle n'y aura pas échappé mais elle l'assure: "c'est un non événement et ça ne m'empêche de dormir la nuit". Et même poursuit-elle, la pétition aurait eu l'effet inverse de celui escompté. "Je ne suis pas certaine qu'ils aient réussi à obtenir une seule signature, mais moi j'ai reçu plein de messages de soutiens dont certains de militants socialistes", affirme-t-elle.