Suite à une nuit du « testing » organisée ce week-end dans 25 discothèques de France, SOS Racisme va porter plainte contre 5 d’entre-elles dont 3 à Paris.
Tout le monde n’entre pas dans une discothèque.
La nuit du testing menée par SOS Racisme dans la nuit du 15 au 16 mars 2014 le démontre encore. Certains clients se font encore refoulés par les portiers pour aucune raison et sur seule appréciation de la physionomie. « Et pourtant ils étaient tous super bien habillés et bien accompagnés » précise Ibrahim Sorel Kaita vice-président de SOS Racisme à l’origine de l’événement et joint par téléphone.
Le testing consiste à présenter à l'entrée des établissements de nuit des jeunes d'origine maghrébine ou africaine puis d'autres d'origine européenne, habillés de la même manière, afin de prouver une éventuelle sélection sur des critères raciaux.
Ce rituel s’est mis en place ce week-end dans 25 établissements dans différentes villes de France.
Le verdict tombe : "trois établissements à Paris, un à Nice et un à Besançon ont refusé des personnes de couleur puis, quelques minutes plus tard,ces mêmes établissements ont accepté des personnes blanches sans qu’aucun motif ne puisse justifier cette différence de traitement" s'exclame Ibrahim Sorel Kaita.
Pour Ibrahim Sorel Kaita, vice-président de SOS Racisme, « ces résultats montrent la nécessité de mettre en œuvre un véritable choc d’égalité pour mettre fin à ces pratiques discriminatoires qui continuent de mener la vie dure à des milliers de citoyens et sont une honte pour notre République ». D’autant que la veille, Ibrahim Sorel Kaita, avec les présidents du MRAP, de la LICRA et de la LDH, avait rencontré le président de la République, François Hollande, et ils avaient évoqué tous ensemble la nécessité de « donner des signes forts par rapport aux discriminations et au racisme ».
Suite à cette nuit du testing, et en cette période d’élections municipales, l’association demande « aussi aux candidats de mettre en place des outils de lutte contre les discriminations. Tout le monde doit réagir quand le choc de l’égalité est ébranlé » a conclu Ibrahim Sorel Keita.
SOS Racisme déposera plainte dans les prochains jours à Paris, Nice et Besançon, contre les établissements incriminés pour « discriminations raciales » à l’entrée de discothèques.
Les auteurs encourent chacun jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende.
La nuit du testing menée par SOS Racisme dans la nuit du 15 au 16 mars 2014 le démontre encore. Certains clients se font encore refoulés par les portiers pour aucune raison et sur seule appréciation de la physionomie. « Et pourtant ils étaient tous super bien habillés et bien accompagnés » précise Ibrahim Sorel Kaita vice-président de SOS Racisme à l’origine de l’événement et joint par téléphone.
Délit de faciès
Le testing consiste à présenter à l'entrée des établissements de nuit des jeunes d'origine maghrébine ou africaine puis d'autres d'origine européenne, habillés de la même manière, afin de prouver une éventuelle sélection sur des critères raciaux.Ce rituel s’est mis en place ce week-end dans 25 établissements dans différentes villes de France.
Le verdict tombe : "trois établissements à Paris, un à Nice et un à Besançon ont refusé des personnes de couleur puis, quelques minutes plus tard,ces mêmes établissements ont accepté des personnes blanches sans qu’aucun motif ne puisse justifier cette différence de traitement" s'exclame Ibrahim Sorel Kaita.
Des sanctions à la hauteur du délit
Pour Ibrahim Sorel Kaita, vice-président de SOS Racisme, « ces résultats montrent la nécessité de mettre en œuvre un véritable choc d’égalité pour mettre fin à ces pratiques discriminatoires qui continuent de mener la vie dure à des milliers de citoyens et sont une honte pour notre République ». D’autant que la veille, Ibrahim Sorel Kaita, avec les présidents du MRAP, de la LICRA et de la LDH, avait rencontré le président de la République, François Hollande, et ils avaient évoqué tous ensemble la nécessité de « donner des signes forts par rapport aux discriminations et au racisme ».
"Tout le monde doit réagir"
Suite à cette nuit du testing, et en cette période d’élections municipales, l’association demande « aussi aux candidats de mettre en place des outils de lutte contre les discriminations. Tout le monde doit réagir quand le choc de l’égalité est ébranlé » a conclu Ibrahim Sorel Keita.SOS Racisme déposera plainte dans les prochains jours à Paris, Nice et Besançon, contre les établissements incriminés pour « discriminations raciales » à l’entrée de discothèques.
Les auteurs encourent chacun jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende.