Elles étaient 138 à mener une liste pour ces élections municipales dans les Outre-mer. Le premier tour a été fatal à nombre d'entre elles, seule une quarantaine reste dans la course, où l'ont déjà remportée. Parmi les élues au premier tour, on trouve des symboles et des surprises...
Le premier tour est passé, avec son lot de victoires, de défaites plus ou moins cuisantes, et d'espoirs en vue du second tour du 31 mars.
Et les femmes dans tout ça? Peu présentes en tête des listes ultramarines,
Voire le reportage de Thierry Stampfler et Kessy Weishaupt pour Guyane 1ere
Trois femmes ont été élues au premier tour, et trois se retrouvent en ballotage. Outre Cornélie Sellali Bois Blanc, une autre personnalité guyanaise a réussi à imposer ses marques dès le premier tour. Il s'agit de Marie-Laure Phinéra-Horth, réélue à la tête de Cayenne avec un score sans appel: près de 70% des voix. Une victoire importante pour celle qui avait accédé au poste de premier magistrat en 2010, alors que le maire Rodolphe Alexandre avait du céder son siège après son élection à la tête du Conseil régional de la Guyane.
Autre femme élue au premier tour: Véronique Jacaria, unique candidate dans la commune de Saint-Elie.
A Saül, commune de moins de 1 000 habitants située au cœur de la Guyane, Cécile Charles, Marie Hélène Charles, Marie-Claude Demailly et Fabienne Dumas ont été élues au conseil municipal.
Pour le second tour, Isabelle Niveau (DVG) s'est maintenue à Kourou, tout comme Emilie Clet-Ventura à Sinnamary. Situation identique à Rémire-Montjoly ou Joëlle Sankalé-Suzanon s'est qualifiée pour le second tour.
La maire sortante de Saint-Georges de l'Oyapock, Fabienne Mathurin Brouard (PSG) a du céder son siège à son adversaire Georges Elfort, qui reprend les rênes d'une mairie qu'il avait perdue en 2008.
En Guadeloupe, sur les 33 communes, pas moins de vingt maires ont été élus dès le premier tour. Et c'est aussi dans ce département que les femmes étaient les plus nombreuses : six femmes maires sortantes, et 20 têtes de listes.
S'il y a une victoire particulièrement emblématique, c'est celle de Lucette-Michaux Chevry à Basse-Terre. A 85 ans, elle rempile pour un nouveau mandat, en 3e position sur sa liste, sa fille et ancienne ministre des Outre-mer Marie-Luce Penchard.
Jeanny Marc à Deshaies, Maryse Etzol à Grand--Bourg de Marie-Galante, Gabrielle Louis Carabin au Moule où encore Hélène Vainqueur-Christophe à Trois-Rivières peuvent également se féliciter d'avoir conquis leurs hôtels de ville respectifs en un tour.
Le 30 mars, on verra une triangulaire entre femmes à Baillif, entre Marie-Lucile Breslau, Marie-Yveline Ponchateau et Sylvie Gustave-Dit-Duflo.
A Capesterre de Marie-Galante, la maire sortante Marlène Miraculeux-Bourgeois sera présente au second tour.
Les femmes martiniquaises étaient peu nombreuses à se lancer dans la bataille pour les municipales. Seules 11% des listes étaient menées par une femme, contre 17% à l'échelle nationale.
L'unique maire sortante, Jenny Dulis, première magistrate du Morne Rouge a été réélue ce dimanche. Une nouvelle venue, Marie-Thérèse Casimirius l'a également emporté avec plus de 60% des suffrages à Basse-Pointe.
Une seule femme, au François, se retrouve en ballotage, en la personne de la candidate UMP Karine Mousseau.
Contrairement aux pronostics l'unique femme première magistrate de l'île Bourbon n'a pas été réélue dès le premier tour. Huguette Bello, maire de Saint-Paul dans l'Ouest de l'île se retrouve même en ballotage défavorable, derrière Joseph Sinamalé. Huguette Bello est pour l'instant la seule femme maire de la Réunion.
Mais une autre femme semble tout proche d'accéder à la mairie à la Possession. Vanessa Miranville, arrivée deuxième le 23 mars mais qui bénéficie de ralliements semble pouvoir prendre la ville aux mains de Roland Robert, maire depuis… 1971.
Au Tampon, Nathalie Bassire (DVD) avait obtenu 17% des suffrages mais vient d'annoncer son retrait de la course et appelle à voter pour "le candidat de la droite le mieux placé" en l'occurrence André Thien Ah Koon. Idem à Saint-Benoit, Sabrina Ramin pouvait prétendre au second tour, mais a préféré fusionner avec une autre liste.
Valérie Auber se retrouve dans une triangulaire au Port mais en position défavorable. Tout comme Claudy Fruteau à Saint-André.
La ville de Sada a un nouveau visage, celui d'Anchya Bamana qui l'a emporté de justesse (50,56%) dès dimanche.
Un autre visage féminin s'est fait remarquer: celui de Foulati Sandi, candidate FN qui avec 12,21% des voix s'est imposée dans la commune de Mtsamboro, au nord de grande Terre. Foulati Sandi présentait la seule liste Front national dans le département.
A Chirongui, Hanima Ibrahima (DVG) est arrivée en tête du 1er tour et se retrouvera face à deux candidats de droite. A Koungou c'est la candidate Toyfati Ahamadi Ali qui se retrouve en ballotage défavorable.
Surprise de ce premier tour, l'éviction de la maire sortante Béatrice Vernaudon, éliminée par son adversaire Edouard Fritch.
Et les femmes seront nombreuses au deuxième tour, dans des positions plus ou moins favorables. Pas moins d'une dizaine répondront présent dimanche 30 mars: Brigitte El Arbi à Bourail, Muriel Malfar à Dumbéa, Valentine Eurisouké à Houailou, Marie-Hélène Lekawe à l'Ile des Pins, Doriane Dialla Poymegna à Kaala-Gomen, Monique Jandot à Mont-Dore, Martine Peraldi Bertoni à Pouembout, Henriette Tidjine Hmae à Poum et Yasmina Kutovitch Metzdorf à Poya.
Et les femmes dans tout ça? Peu présentes en tête des listes ultramarines,
Première maire amérindienne de France
S'il doit y avoir un symbole de ces élections en Guyane, et plus largement dans les Outre-mer, c'est elle: Cornélie Sellali Bouis-Blanc a remporté très largement la mairie d'Iracoubo face à son adversaire Daniel Mangal, le maire sortant. Avec 56,81% elle entre dans l'histoire de la Guyane en devenant la première femme amérindienne à devenir maire d'une commune. "Je suis amérindienne, fière d'être amérindienne, mais je serai le maire de l'ensemble de la commune d'Iracoubo", a-t-elle précisé.Voire le reportage de Thierry Stampfler et Kessy Weishaupt pour Guyane 1ere
En Guyane, 13 des 54 listes étaient menés par des femmes.
Trois femmes ont été élues au premier tour, et trois se retrouvent en ballotage. Outre Cornélie Sellali Bois Blanc, une autre personnalité guyanaise a réussi à imposer ses marques dès le premier tour. Il s'agit de Marie-Laure Phinéra-Horth, réélue à la tête de Cayenne avec un score sans appel: près de 70% des voix. Une victoire importante pour celle qui avait accédé au poste de premier magistrat en 2010, alors que le maire Rodolphe Alexandre avait du céder son siège après son élection à la tête du Conseil régional de la Guyane.
Autre femme élue au premier tour: Véronique Jacaria, unique candidate dans la commune de Saint-Elie.
A Saül, commune de moins de 1 000 habitants située au cœur de la Guyane, Cécile Charles, Marie Hélène Charles, Marie-Claude Demailly et Fabienne Dumas ont été élues au conseil municipal.
Pour le second tour, Isabelle Niveau (DVG) s'est maintenue à Kourou, tout comme Emilie Clet-Ventura à Sinnamary. Situation identique à Rémire-Montjoly ou Joëlle Sankalé-Suzanon s'est qualifiée pour le second tour.
La maire sortante de Saint-Georges de l'Oyapock, Fabienne Mathurin Brouard (PSG) a du céder son siège à son adversaire Georges Elfort, qui reprend les rênes d'une mairie qu'il avait perdue en 2008.
En Guadeloupe, cinq femmes l'ont emporté dès le 23 mars
En Guadeloupe, sur les 33 communes, pas moins de vingt maires ont été élus dès le premier tour. Et c'est aussi dans ce département que les femmes étaient les plus nombreuses : six femmes maires sortantes, et 20 têtes de listes.
S'il y a une victoire particulièrement emblématique, c'est celle de Lucette-Michaux Chevry à Basse-Terre. A 85 ans, elle rempile pour un nouveau mandat, en 3e position sur sa liste, sa fille et ancienne ministre des Outre-mer Marie-Luce Penchard.
Jeanny Marc à Deshaies, Maryse Etzol à Grand--Bourg de Marie-Galante, Gabrielle Louis Carabin au Moule où encore Hélène Vainqueur-Christophe à Trois-Rivières peuvent également se féliciter d'avoir conquis leurs hôtels de ville respectifs en un tour.
Le 30 mars, on verra une triangulaire entre femmes à Baillif, entre Marie-Lucile Breslau, Marie-Yveline Ponchateau et Sylvie Gustave-Dit-Duflo.
A Capesterre de Marie-Galante, la maire sortante Marlène Miraculeux-Bourgeois sera présente au second tour.
Une deuxième femme maire en Martinique
Les femmes martiniquaises étaient peu nombreuses à se lancer dans la bataille pour les municipales. Seules 11% des listes étaient menées par une femme, contre 17% à l'échelle nationale.
L'unique maire sortante, Jenny Dulis, première magistrate du Morne Rouge a été réélue ce dimanche. Une nouvelle venue, Marie-Thérèse Casimirius l'a également emporté avec plus de 60% des suffrages à Basse-Pointe.
Une seule femme, au François, se retrouve en ballotage, en la personne de la candidate UMP Karine Mousseau.
Saint-Pierre garde sa maire
A Saint-Pierre et Miquelon, seules deux listes étaient dans la course. Et c'est Karine Claireaux, la maire sortante de Saint-Pierre qui est réélue avec près de 53% des voix.A la Réunion: une seule femme maire, et elle est en ballottage défavorable
Contrairement aux pronostics l'unique femme première magistrate de l'île Bourbon n'a pas été réélue dès le premier tour. Huguette Bello, maire de Saint-Paul dans l'Ouest de l'île se retrouve même en ballotage défavorable, derrière Joseph Sinamalé. Huguette Bello est pour l'instant la seule femme maire de la Réunion.
Mais une autre femme semble tout proche d'accéder à la mairie à la Possession. Vanessa Miranville, arrivée deuxième le 23 mars mais qui bénéficie de ralliements semble pouvoir prendre la ville aux mains de Roland Robert, maire depuis… 1971.
Au Tampon, Nathalie Bassire (DVD) avait obtenu 17% des suffrages mais vient d'annoncer son retrait de la course et appelle à voter pour "le candidat de la droite le mieux placé" en l'occurrence André Thien Ah Koon. Idem à Saint-Benoit, Sabrina Ramin pouvait prétendre au second tour, mais a préféré fusionner avec une autre liste.
Valérie Auber se retrouve dans une triangulaire au Port mais en position défavorable. Tout comme Claudy Fruteau à Saint-André.
Une nouvelle maire à Mayotte
La ville de Sada a un nouveau visage, celui d'Anchya Bamana qui l'a emporté de justesse (50,56%) dès dimanche.
Un autre visage féminin s'est fait remarquer: celui de Foulati Sandi, candidate FN qui avec 12,21% des voix s'est imposée dans la commune de Mtsamboro, au nord de grande Terre. Foulati Sandi présentait la seule liste Front national dans le département.
A Chirongui, Hanima Ibrahima (DVG) est arrivée en tête du 1er tour et se retrouvera face à deux candidats de droite. A Koungou c'est la candidate Toyfati Ahamadi Ali qui se retrouve en ballotage défavorable.
La surprise de Pirae
En Polynésie les femmes maires sont légion: 20% des élus. Et 40% des têtes de listes pour ces élections étaient des femmes.Surprise de ce premier tour, l'éviction de la maire sortante Béatrice Vernaudon, éliminée par son adversaire Edouard Fritch.
Sonia Lagarde en tête à Nouméa
En Nouvelle-Calédonie, Une maire sortante rempile dès le premier tour, il s'agit de Corinne Voisin, à La Foa. De son coté, la députée Sonia Lagarde arrive en tête à Nouméa mais devra affronter dans des triangulaires deux adversaires UMP qui fusionnent leurs listes.Et les femmes seront nombreuses au deuxième tour, dans des positions plus ou moins favorables. Pas moins d'une dizaine répondront présent dimanche 30 mars: Brigitte El Arbi à Bourail, Muriel Malfar à Dumbéa, Valentine Eurisouké à Houailou, Marie-Hélène Lekawe à l'Ile des Pins, Doriane Dialla Poymegna à Kaala-Gomen, Monique Jandot à Mont-Dore, Martine Peraldi Bertoni à Pouembout, Henriette Tidjine Hmae à Poum et Yasmina Kutovitch Metzdorf à Poya.