La Délégation sénatoriale à l’Outre-mer a adopté mardi le rapport d’information de Jean-Étienne Antoinette (Guyane), Joël Guerriau (Loire-Atlantique) et Richard Tuheiava (Polynésie) intitulé « ZEE ultramarines : Le moment de vérité ». Il concerne la mise en valeur des ZEE en Outre-mer.
Soulignant l’importance et la diversité des potentiels de croissance durable portés par les espaces maritimes de la France et de ses Outre-mer, « il apparaît urgent d’ouvrir de nouvelles perspectives aux économies ultramarines et nationale », écrivent les sénateurs Jean-Étienne Antoinette (Guyane), Joël Guerriau (Loire-Atlantique) et Richard Tuheiava (Polynésie) dans la synthèse de leur rapport adopté mardi à l’unanimité par la Délégation sénatoriale à l’Outre-mer.
La France « dispose grâce à ses Outre-mer de la deuxième zone économique exclusive (ZEE) la plus vaste au monde derrière les États-Unis avec près de 11 millions de km2 », rappellent les auteurs, et pourtant Paris est en train de « décrocher », selon eux, alors que la compétition internationale s’exacerbe. L’exercice de la souveraineté sur de vastes étendues représente un investissement d’avenir, précise le rapport : « La France, et ses Outre-mer en première ligne, doivent se saisir de cette chance et miser sur l’économie bleue ».
Parmi ces recommandations : « Instituer auprès du Premier ministre un ministre délégué à la mer, autorité d’impulsion et de coordination de la politique de mise en valeur des ZEE et, au-delà, de l’ensemble de l’action maritime de l’État » (n°1) ; « Dans chaque territoire ultramarin, favoriser la mise en place d’un outil de coordination des actions mises en œuvre localement » (n° 4) ; « Associer étroitement les collectivités ultramarines aux volets de la coopération régionale relatifs à la gestion des ressources marines » (n° 5) ; et « Promouvoir la structuration des activités marines en filières intégrées, de la recherche jusqu’aux activités marchandes, en prenant en compte l’objectif de valorisation des ZEE ultramarines » (n° 7).
Reste à voir quel écho aura ce rapport auprès du gouvernement et de la nouvelle ministre des Outre-mer.
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La France « dispose grâce à ses Outre-mer de la deuxième zone économique exclusive (ZEE) la plus vaste au monde derrière les États-Unis avec près de 11 millions de km2 », rappellent les auteurs, et pourtant Paris est en train de « décrocher », selon eux, alors que la compétition internationale s’exacerbe. L’exercice de la souveraineté sur de vastes étendues représente un investissement d’avenir, précise le rapport : « La France, et ses Outre-mer en première ligne, doivent se saisir de cette chance et miser sur l’économie bleue ».
Economie bleue
Afin « d’ériger la mise en valeur des ZEE en priorité stratégique », la Délégation sénatoriale à l’Outre-mer a formulé dix recommandations classées selon trois axes : « mettre en place une gouvernance nationale cohérente et offensive ; fédérer les énergies de l’ensemble des acteurs pour le plus grand bénéfice des territoires ; promouvoir aux échelons local, national, européen et mondial un cadre normatif favorable à une économie bleue attractive et durable. »Parmi ces recommandations : « Instituer auprès du Premier ministre un ministre délégué à la mer, autorité d’impulsion et de coordination de la politique de mise en valeur des ZEE et, au-delà, de l’ensemble de l’action maritime de l’État » (n°1) ; « Dans chaque territoire ultramarin, favoriser la mise en place d’un outil de coordination des actions mises en œuvre localement » (n° 4) ; « Associer étroitement les collectivités ultramarines aux volets de la coopération régionale relatifs à la gestion des ressources marines » (n° 5) ; et « Promouvoir la structuration des activités marines en filières intégrées, de la recherche jusqu’aux activités marchandes, en prenant en compte l’objectif de valorisation des ZEE ultramarines » (n° 7).
Reste à voir quel écho aura ce rapport auprès du gouvernement et de la nouvelle ministre des Outre-mer.