Les députés des Outre-mer soutiennent-ils la politique de Manuel Valls ?

Le "plan de stabilité" présenté par le Premier ministre a été adopté mardi soir par l'Assemblée nationale par 264 voix contre 232. 41 députés socialistes se sont abstenus.
Comment ont voté les députés des Outre-mer ? La réponse par ici.
Si 41 députés socialistes ont choisi la fronde en s'abstenant sur le "plan de stabilité 2014-2017" présenté par Manuel Valls, les députés socialistes des Outre-mer sont restés loyaux au Premier ministre. Ils ont tous voté en faveur du projet du gouvernement.

En revanche, les députés ultramarins répartis au sein des autres groupes parlementaires ont fait des choix parfois différents, comme le montre le détail du vote, publié sur le site de l'Assemblée nationale.

Le camp du Oui

En plus de l'ensemble des députés ultramarins du groupe socialiste, d'autres élus des Outre-mer ont voté en faveur du programme économique de Manuel Valls. C'est le cas, au sein du groupe "Gauche démocrate  républicaine" du député de Martinique Bruno Nestor Azerot et du représentant de Guyane Gabriel Serville.
Dans le "Groupe radical républicain, démocrate et progressiste", le Guadeloupéen Ary Chalus a également voté OUI, tout comme le Réunionnais Thierry Robert. 
Au sein du groupe UDI, deux députés polynésiens ont approuvé le projet : Jonas Tahuaitu et Jean-Paul Tuaiva.


Le camp du non : 3 votes

A droite, L'UMP Daniel Gibbes (St Martin) a voté contre le projet de Manuel Valls. Certains députés étiquetés à gauche ont également voté non. C'est le cas de la Réunionnaise Huguette Bello (Gauche démocrate et républicaine) et du Martiniquais Alfred Marie-Jeanne (Gauche démocrate et républicaine).

Les abstentionnistes : 3 votes

Certains, comme les socialistes frondeurs, se sont réfugiés dans l'abstention : 
C'est le cas pour le groupe UDI de Philippe Gomès (Nouvelle-Calédonie), Sonia Lagarde (Nouvelle Calédonie) et de Jean-Philippe Nilor (Martinique) inscrit au groupe "Gauche démocrate et républicaine".