Découvrez les premières réactions des trois eurodéputés de la circonscription Outre-mer. A savoir : Maurice Ponga (UMP, section Pacifique), Louis-Joseph Manscour (PS, section Atlantique) et Younous Omarjee (DVG, section Océan Indien).
Qu'ils soient réélus (Younous Omarjee, Maurice Ponga), ou nouveau venu (Louis-Joseph Manscour), les trois eurodéputés de la circonscription Outre-mer ont commenté les résultats de ces élections européennes. Tour d'horizon de leurs réactions.
Le Néo-Calédonien Maurice Ponga (UMP), se félicite de sa réélection en Outre-mer. Sa liste obtient 26,7% des voix. "Y a de la joie sur les visages !", a-t-il lancé, après sa victoire. Avant d'ajouter : "c'est le résultat de l'unité, de la réunion de tous les mouvements qui disent non à l'indépendance de la Nouvelle Calédonie." L'intégralité de son intervention est à retrouver ici.
Sur sa page facebook, il a remercié tous les électeurs de la section "Pacifique" :
Arrivé en deuxième position avec 19,3% des voix, le Parti socialiste sera représenté le Martiniquais Louis-Joseph Manscour. Cet ancien député va faire ses premiers pas au Parlement européen. "Ma première tâche sera d'écrire au Premier ministre, Manuel Valls, pour qu'on réfléchisse à un nouveau mode de scrutin. Ce n'est pas normal que seuls 10% des électeurs soient allés voter..." (en Martinique, le taux d'abstention s'élevait dimanche à 88,6%). Il évoque notamment la possibilité de créer non pas une, mais trois circonscriptions distinctes en Outre-mer. "Les gens ne savent pas pour qui ils votent, ne savent pas qui sera leur député... C'est le flou. Par conséquent, il faut réformer", a-t-il martelé lundi matin sur Martinique 1ère (à écouter ci-dessous).
Louis-Joseph Manscour plaide également pour une Europe plus sociale : "on a quand même trop de chômeurs en Martinique, dans les Antilles, même en France. Il faudra une politique non pas d'austérité, mais fondée sur la solidarité, pour prendre en compte vraiment les aspirations de notre peuple, nos spécificités. En tout cas, il faudra se battre pour ça. C'est l'engagement que je prends pour notre population."
Réélu avec 18,2% des voix, le Réunionnais Younous Omarjee (l'Union pour les Outremer, DVG) déplore la percée du Front national en Outre-mer (10,2%). Selon lui, si le FN progresse, c'est qu'il y a eu trop de tabous pendant la campagne, au sujet notamment de l'euro et de l'octroi de mer (le Parlement européen a prolongé le régime fiscal jusqu'à la fin de l'année 2014, ndlr).
"Dans les discussions que j'ai eues avec les Réunionnaises et les Réunionnais, il y a ce ressenti que l'euro et l'octroi de mer aggravent la vie chère." S'il ne partage pas forcément cette analyse, il affirme qu'il ne doit pas y avoir de tabous occultés, "dans la mesure où ça se traduit ensuite par des votes extrêmes".
Ecoutez son explication ci-dessous, au micro de Réunion 1ère :
Younous Omarjee a également remercié ses électeurs sur Facebook :
Pour Maurice Ponga (UMP), l'union (des non-indépendantistes) fait la force
Le Néo-Calédonien Maurice Ponga (UMP), se félicite de sa réélection en Outre-mer. Sa liste obtient 26,7% des voix. "Y a de la joie sur les visages !", a-t-il lancé, après sa victoire. Avant d'ajouter : "c'est le résultat de l'unité, de la réunion de tous les mouvements qui disent non à l'indépendance de la Nouvelle Calédonie." L'intégralité de son intervention est à retrouver ici.
Sur sa page facebook, il a remercié tous les électeurs de la section "Pacifique" :
Le Martiniquais Louis-Joseph Manscour (PS) souhaite changer le mode de scrutin
Arrivé en deuxième position avec 19,3% des voix, le Parti socialiste sera représenté le Martiniquais Louis-Joseph Manscour. Cet ancien député va faire ses premiers pas au Parlement européen. "Ma première tâche sera d'écrire au Premier ministre, Manuel Valls, pour qu'on réfléchisse à un nouveau mode de scrutin. Ce n'est pas normal que seuls 10% des électeurs soient allés voter..." (en Martinique, le taux d'abstention s'élevait dimanche à 88,6%). Il évoque notamment la possibilité de créer non pas une, mais trois circonscriptions distinctes en Outre-mer. "Les gens ne savent pas pour qui ils votent, ne savent pas qui sera leur député... C'est le flou. Par conséquent, il faut réformer", a-t-il martelé lundi matin sur Martinique 1ère (à écouter ci-dessous).Louis-Joseph Manscour
Louis-Joseph Manscour plaide également pour une Europe plus sociale : "on a quand même trop de chômeurs en Martinique, dans les Antilles, même en France. Il faudra une politique non pas d'austérité, mais fondée sur la solidarité, pour prendre en compte vraiment les aspirations de notre peuple, nos spécificités. En tout cas, il faudra se battre pour ça. C'est l'engagement que je prends pour notre population."
"J'ai toujours été proche des gens. Je ne vais pas changer" Louis-Joseph Manscour député européen @La1ereRadioMQ pic.twitter.com/CnZR3IXrVk
— Karl SIVATTE (@Ksivatte) 26 Mai 2014
Le Réunionnais Younous Omarjee (DVG) déplore la percée du FN
Réélu avec 18,2% des voix, le Réunionnais Younous Omarjee (l'Union pour les Outremer, DVG) déplore la percée du Front national en Outre-mer (10,2%). Selon lui, si le FN progresse, c'est qu'il y a eu trop de tabous pendant la campagne, au sujet notamment de l'euro et de l'octroi de mer (le Parlement européen a prolongé le régime fiscal jusqu'à la fin de l'année 2014, ndlr)."Dans les discussions que j'ai eues avec les Réunionnaises et les Réunionnais, il y a ce ressenti que l'euro et l'octroi de mer aggravent la vie chère." S'il ne partage pas forcément cette analyse, il affirme qu'il ne doit pas y avoir de tabous occultés, "dans la mesure où ça se traduit ensuite par des votes extrêmes".
Ecoutez son explication ci-dessous, au micro de Réunion 1ère :
Younous Omarjee
Younous Omarjee a également remercié ses électeurs sur Facebook :