Florian Philippot, le vice-président du FN, a annoncé hier la suspension d’Olivier Burlats. Le 16 septembre dernier, cet élu frontiste de Haute-Savoie a diffusé sur Twitter une photo d’un singe à vélo, en référence à Christiane Taubira.
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Une nouvelle "erreur de casting" ? Un élu frontiste de Haute-Savoie, qui a comparé sur Twitter Christiane Taubira, à un singe, va être suspendu par le parti. C'est ce qu'a indiqué jeudi à l’AFP le vice-président du FN, Florian Philippot. "Il y a une suspension, avant la commission de discipline", a-t-il expliqué, confirmant une information du Lab Europe 1.
L'élu FN de Haute-Savoie, Olivier Burlats, a publié sur Twitter une photo d'un singe sur un vélo, le 16 septembre dernier, qui répondait à un tweet sur la garde des Sceaux, connue pour ce moyen de locomotion. L'élu n’en est pas à son premier coup d’essai en matière de micro-messages à caractère raciste. Il n'a pas souhaité faire de déclaration. Il a néanmoins réagi sur Twitter, accusant les médias :
Anne-Sophie Leclère a été condamnée le 15 juillet dernier par le tribunal de Cayenne à 9 mois de prison ferme, 5 ans d’inéligibilité et 50.000 euros d’amende. Elle a fait appel de sa condamnation. A l’époque, Olivier Burlats lui avait apporté son soutien, souhaitant qu’elle réintègre le Front National.
Le cas "Burlats" survient alors que le parquet de Paris a requis mercredi trois mois de prison avec sursis et 10.000 euros d'amende contre le directeur de la publication de Minute, Jean-Marie Molitor, pour la une de l'hebdomadaire d'extrême droite qui avait comparé la garde des Sceaux à un singe.
"Maligne comme un singe, Taubira retrouve la banane", pouvait-on lire en couverture du journal le 13 novembre 2013. Très loquace sur les réseaux sociaux, Olivier Burlats n’a pas manqué de réagir en utilisant le mot-clé #SoutienAMinute.
L'élu FN de Haute-Savoie, Olivier Burlats, a publié sur Twitter une photo d'un singe sur un vélo, le 16 septembre dernier, qui répondait à un tweet sur la garde des Sceaux, connue pour ce moyen de locomotion. L'élu n’en est pas à son premier coup d’essai en matière de micro-messages à caractère raciste. Il n'a pas souhaité faire de déclaration. Il a néanmoins réagi sur Twitter, accusant les médias :
@LeNouvelObs @denisduperthuy Perso, je dirais plutôt dérapage humoristique. Mais c'est moins vendeur pour les médias.
— Olivier Burlats FN74 (@OBurlats) 25 Septembre 2014Après Minute et Anne-Sophie Leclère, Olivier Burlats
La suspension d’Olivier Burlats n’est pas sans rappeler celle d’Anne-Sophie Leclère (qui a précédé son exclusion). Cette ex-candidate du FN (à Rethel, dans les Ardennes) avait comparé la ministre guyanaise à un primate dans un reportage d’Envoyé Spécial, diffusé sur France 2 le 17 octobre 2013. Le parti d’extrême droite avait alors évoqué une "erreur de casting".Anne-Sophie Leclère a été condamnée le 15 juillet dernier par le tribunal de Cayenne à 9 mois de prison ferme, 5 ans d’inéligibilité et 50.000 euros d’amende. Elle a fait appel de sa condamnation. A l’époque, Olivier Burlats lui avait apporté son soutien, souhaitant qu’elle réintègre le Front National.
Réintégrons Anne-Sophie Leclere au #FN, c'est une martyre de la liberté. #SoutienALeclere #SoutienAnneSophieLeclere
— Olivier Burlats FN74 (@OBurlats) 16 Juillet 2014Le cas "Burlats" survient alors que le parquet de Paris a requis mercredi trois mois de prison avec sursis et 10.000 euros d'amende contre le directeur de la publication de Minute, Jean-Marie Molitor, pour la une de l'hebdomadaire d'extrême droite qui avait comparé la garde des Sceaux à un singe.
"Maligne comme un singe, Taubira retrouve la banane", pouvait-on lire en couverture du journal le 13 novembre 2013. Très loquace sur les réseaux sociaux, Olivier Burlats n’a pas manqué de réagir en utilisant le mot-clé #SoutienAMinute.
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