Les week-ends, La1ere.fr vous propose un voyage dans le temps et l’histoire avec les archives de l'Institut national de l'audiovisuel (Ina). En mars 1963, les télévisions suisse et française coproduisent un reportage sur les anciens forçats libérés de Guyane. Regardez.
Libérés au terme de leur peine, nombre d’anciens bagnards de Guyane n’ont pas souhaité ou eu la force de repartir dans l’hexagone. « Minés de l’intérieur, ensorcelés, rivés à cette terre de détresse où s’étaient écoulées les meilleures années de leur vie, ils se sont desséchés sur place », relève le reportage de 12 mn coproduit par la télévision suisse et l’Office national de radiodiffusion télévision française (ORTF) en 1963.
Finalement, ils demeurent en Guyane, « dans une société qui les tolère, mais qui ne les aime pas ». Devenus apatrides, sans aucune attache, on les appelle « les vieux Blancs », une expression péjorative due à leur condition d’anciens forçats. Mais paradoxalement, des anciens prisonniers parlent du bagne avec nostalgie. « Il y avait orchestre, des pièces de théâtre, même la prostitution dans les cases, comme dans les rues de Paris », témoigne un ancien forçat.
Finalement, ils demeurent en Guyane, « dans une société qui les tolère, mais qui ne les aime pas ». Devenus apatrides, sans aucune attache, on les appelle « les vieux Blancs », une expression péjorative due à leur condition d’anciens forçats. Mais paradoxalement, des anciens prisonniers parlent du bagne avec nostalgie. « Il y avait orchestre, des pièces de théâtre, même la prostitution dans les cases, comme dans les rues de Paris », témoigne un ancien forçat.
REGARDEZ : Les « vieux Blancs » de Guyane (Société suisse de radiodiffusion et télévision et Office national de radiodiffusion télévision française, mars 1963)
Source : INA