Dans un livre d'entretiens à paraître le 15 octobre prochain, Claude Bartolone raconte que la veille du grand discours de Christiane Taubira sur le Mariage pour tous à l'Assemblée nationale, la ministre guyanaise était hospitalisée.
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Claude Bartolone, le président de l'Assemblée nationale, raconte dans "Je ne me tairai plus", un livre d'entretiens à paraître le 15 octobre chez Flammarion, une anecdote étonnante à propos de Christiane Taubira. L'affaire se déroule précisément le 29 janvier 2013, à l'Assemblée, alors que s'ouvre le débat controversé sur le mariage pour tous. Les "bonnes feuilles" du livre de Claude Bartolone sont publiées par Le Nouvel Observateur. En voici un extrait :
Claude Bartolone raconte qu'il a dû faire passer un discret petit mot à la ministre pour qu'elle enlève le bracelet avant de monter prononcer son discours à la tribune. C'est un autre ministre, assis à côté d'elle sur les bancs de l'hémicycle, qui lui aurait alors passé discrètement des ciseaux pour qu'elle enlève le bracelet.
Un récit étonnant car ce jour là, le 29 janvier 2013, Christiane Taubira prononce un discours enflammé de près de 30 minutes, au cours duquel rien ne laisse penser que la ministre sortait de l'hôpital :
Mais c'est précisément ce discours qui a contribué à faire de Christiane Taubira une icone de la gauche.
Selon le président de l'Assemblée, l'affaire ne s'est pas arrêtée là : "pendant une semaine environ, elle est restée très fatiguée et venait même discrètement recevoir des soins dans mon appartement de l'hôtel de Lassay, où je lui laissais parfois ma chambre pour qu'elle se repose".
"La veille du premier jour du débat (NDLR donc le 28 janvier 2013), Christiane a dû être hospitalisée en urgence. Quand elle est arrivée à l'Assemblée, elle portait encore au poignet le petit bracelet de l'hôpital qu'elle avait oublié d'enlever"
Claude Bartolone raconte qu'il a dû faire passer un discret petit mot à la ministre pour qu'elle enlève le bracelet avant de monter prononcer son discours à la tribune. C'est un autre ministre, assis à côté d'elle sur les bancs de l'hémicycle, qui lui aurait alors passé discrètement des ciseaux pour qu'elle enlève le bracelet.
Un récit étonnant car ce jour là, le 29 janvier 2013, Christiane Taubira prononce un discours enflammé de près de 30 minutes, au cours duquel rien ne laisse penser que la ministre sortait de l'hôpital :
Claude Bartolone enjolive tout de même la scène dans son livre, évoquant un discours " de près d'une heure". Il a en réalité duré 29 minutes.
Mais c'est précisément ce discours qui a contribué à faire de Christiane Taubira une icone de la gauche.
Selon le président de l'Assemblée, l'affaire ne s'est pas arrêtée là : "pendant une semaine environ, elle est restée très fatiguée et venait même discrètement recevoir des soins dans mon appartement de l'hôtel de Lassay, où je lui laissais parfois ma chambre pour qu'elle se repose".