Un cinquième cas autochtone de chikungunya à Montpellier, la personne guérie

Un cinquième cas de chikungunya autochtone a été découvert à Montpellier, après quatre autres rendus publics en début de semaine. L'information a été donnée par l'Agence régionale de santé (ARS) Languedoc-Roussillon.
Cette cinquième personne, aujourd'hui guérie, aurait été infectée dans le même quartier de Las Sorbès, où résident les quatre premières personnes infectées, également guéries. Elle n'habite cependant pas ce quartier. Ces quatre adultes d'une même famille de Montpellier âgés de 40 à 60 ans, avaient été atteints de fièvre voici une dizaine de jours. Après avoir consulté leur médecin de famille, ils ont été traités au paracétamol.
           

Un voisin de retour d'une zone contaminée

L'ARS a identifié un voisin de cette famille, revenant d'un pays touché par le chikungunya, sans souhaiter préciser lequel. Une enquête épidémiologique et entomologique a été menée mercredi dans quelque 300 habitations de ce quartier, où des opérations de démoustication ont également eu lieu.
           
L'apparition de cas autochtones de chikungunya ou de dengue nécessite d'abord que le moustique s'infecte en piquant une personne revenant malade d'un pays ou d'une zone d'endémie. Le moustique devient alors infectant: à chaque piqûre, il transmettra le virus. Un cas est dit "importé" si le patient a séjourné en zone de circulation connue du virus dans les 15 jours précédant le début des symptômes.

Premiers cas autochtones cette année

Selon un bilan de l'institut de veille sanitaire (InVS) diffusé lundi, il s'agissait des premiers cas autochtones de cette maladie en France métropolitaine cette saison. Le premier cas en France avait été détecté en 2010 dans le Var.