Daniel Ecalard est le seul représentant de Martinique parmi les 91 skippers de la dixième Route du Rhum. Mais à six jours du départ, la subvention de la Région Martinique est plus faible que ce qu'il espérait et il ne peut payer ses voiles ! Il n'est pas sûr de partir... Rencontre à Saint-Malo.
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"Je lance une bouteille à la mer". Ce lundi matin, à bord de son bateau "Défi Martinique", Daniel Ecalard espère encore être sur la ligne de départ dimanche prochain, mais il doit d'urgence trouver un sponsor qui lui permettra de payer ses voiles !
Daniel Ecalard, qui réside en Martinique depuis 25 ans, finance lui-même une bonne partie de son budget pour la course, soit 160 000 Euros. Mais plusieurs entreprises martiniquaises se sont associées à son projet, d'où le nom du bateau "Défi Martinique", et il comptait sur une subvention de la Région Martinique. Il explique qu'il avait, en avril dernier, reçu un engagement verbal de la région pour obtenir 35 000 euros. Mais il y a trois jours, il a finalement appris la mauvaise nouvelle : la subvention sera de 10 000 euros.
"Partir avec l'ancienne voile est impossible", se désole le skipper, "Regardez, elle est là, sur le ponton, elle est totalement rapiécée, on dirait un patchwork !"
IMPENSABLE !!! le bateau du pays du Rhum qui ne pourrait pas faire "LA ROUTE DU RHUM" http://t.co/ROQgUmaKn0
— Défi Martinique (@Defi972) October 20, 2014
Une subvention plus faible que prévu
Daniel Ecalard, qui réside en Martinique depuis 25 ans, finance lui-même une bonne partie de son budget pour la course, soit 160 000 Euros. Mais plusieurs entreprises martiniquaises se sont associées à son projet, d'où le nom du bateau "Défi Martinique", et il comptait sur une subvention de la Région Martinique. Il explique qu'il avait, en avril dernier, reçu un engagement verbal de la région pour obtenir 35 000 euros. Mais il y a trois jours, il a finalement appris la mauvaise nouvelle : la subvention sera de 10 000 euros.Pas d'argent, pas de voiles
La subvention devait lui permettre de payer les voiles de son bateau, et notamment la grand-voile très innovante, avec du tissu photovoltaïque intégré, la première du genre, qui doit lui permettre de traverser l'Atlantique en autonomie énergétique. La voile est prête, mais le fabricant attend d'être payé avant de la livrer. "Il est même prêt à donner un coup de main et ne demande pour l'instant "que" 10 000 euros", explique Daniel Ecalard."Partir avec l'ancienne voile est impossible", se désole le skipper, "Regardez, elle est là, sur le ponton, elle est totalement rapiécée, on dirait un patchwork !"