Après un mois de Transatlantique en solitaire à la rame, sans escale ni assistance, les dix-sept skippers sont bien installés dans l’épreuve. La plupart d’entre eux ont presque parcouru la moitié du trajet. Jean-Pierre Lasalarié, du Team Guyane, fait la course en tête.
Plus de quatre semaines sur l’océan, ses vents et courants parfois contraires, ses turbulences. Après des conditions météo difficiles au début, les concurrents ont finalement atteint le « Grand large », après avoir dépassé les îles du Cap Vert. Sans trop de pépins physiques, et avec le moral, comme on peut en juger d’après les contacts avec le PC course.
Mais un mois, c’est déjà long, et certains skippers ressentent parfois de la lassitude. « C’est assez éreintant », confie Philippe Malapert, actuellement au 14e rang, sur le site de ramesguyane.com. « J’espère que les alizées vont finir par s’établir. De toute façon, j’ai décidé d’arriver avant le premier janvier. Si je suis trop en retard, je déplierai mon cerf-volant. Tant pis pour l’élimination. » (Le cerf-volant est une petite voile fixée sur le bateau et qui peut être utilisée seulement en cas d’urgence. Elle est sous scellés, et si elle est dépliée, c’est l’élimination).
L’Ardéchois Olivier Montiel, quant à lui, a des problèmes de dos, gérés par assistance téléphonique (la seule possible dans la course). « C’est très handicapant » expliquait le rameur il y a quelques jours. « Chaque matin, je me lève complètement bloqué. Impossible de tirer sur les avirons. Plus tard dans la journée, les muscles se détendent un peu et je peux ramer quelques heures. Mais pas assez pour raccrocher la course. »
En cinquième position, la Guyanaise Salomé Castillo garde pour sa part un moral d’acier. « Je suis une habituée des compétitions sportives. Mais c’est la première que je cours avec une telle intensité. J’ai l’impression de vivre une nouvelle compétition chaque jour. Le soir, j’ai toujours le sentiment d’avoir donné le meilleur de moi-même, la sensation qu’il me sera impossible de recommencer le lendemain, ou alors moins bien. Et pourtant, chaque jour, les performances suivent. C’est assez extrême. »
Au classement, le lundi 17 novembre à 10h (heure de Paris), Jean-Pierre Lasalarié (Team Guyane) fait toujours la course en tête, à 1357 milles nautiques de l’arrivée, soit environ 2500 km. Il a parcouru la moitié du chemin vers le point d’arrivée aux Iles du Salut en Guyane. Au rythme actuel de la course, on estime que les premiers concurrents pourraient accoster aux alentours de Noël, en espérant qu’ils puissent pêcher et ne soient pas obligés de trop rationner leurs provisions.
Derrière Jean-Pierre Lasalarié, on trouve l’Espagnol Antonio de la Rosa (à 1429 milles nautiques de l’arrivée), Harry Culas (Team Guyane, à 1451 mn), Laurent Etheimer (1470 mn), et les Guyanais Olivier Ducap (1481 mn) et Salomé Castillo (1484 mn).
Ci-dessous, le relevé de situation des skippers lundi 17 novembre à 13h (heure de Paris). La ligne jaune représente la route idéale prévue pour aller vers la Guyane, dite route « orthodromique ». (Suivez en direct le parcours des rameurs sur la cartographie ici, actualisée plusieurs fois par jour).
Mais un mois, c’est déjà long, et certains skippers ressentent parfois de la lassitude. « C’est assez éreintant », confie Philippe Malapert, actuellement au 14e rang, sur le site de ramesguyane.com. « J’espère que les alizées vont finir par s’établir. De toute façon, j’ai décidé d’arriver avant le premier janvier. Si je suis trop en retard, je déplierai mon cerf-volant. Tant pis pour l’élimination. » (Le cerf-volant est une petite voile fixée sur le bateau et qui peut être utilisée seulement en cas d’urgence. Elle est sous scellés, et si elle est dépliée, c’est l’élimination).
ECOUTEZ aussi le témoignage du Guyanais Patrice Maciel (au 13 novembre)
L’Ardéchois Olivier Montiel, quant à lui, a des problèmes de dos, gérés par assistance téléphonique (la seule possible dans la course). « C’est très handicapant » expliquait le rameur il y a quelques jours. « Chaque matin, je me lève complètement bloqué. Impossible de tirer sur les avirons. Plus tard dans la journée, les muscles se détendent un peu et je peux ramer quelques heures. Mais pas assez pour raccrocher la course. »
En cinquième position, la Guyanaise Salomé Castillo garde pour sa part un moral d’acier. « Je suis une habituée des compétitions sportives. Mais c’est la première que je cours avec une telle intensité. J’ai l’impression de vivre une nouvelle compétition chaque jour. Le soir, j’ai toujours le sentiment d’avoir donné le meilleur de moi-même, la sensation qu’il me sera impossible de recommencer le lendemain, ou alors moins bien. Et pourtant, chaque jour, les performances suivent. C’est assez extrême. »
ECOUTEZ le skipper Patrice Charlet parler de sa course (au 13 novembre)
Au classement, le lundi 17 novembre à 10h (heure de Paris), Jean-Pierre Lasalarié (Team Guyane) fait toujours la course en tête, à 1357 milles nautiques de l’arrivée, soit environ 2500 km. Il a parcouru la moitié du chemin vers le point d’arrivée aux Iles du Salut en Guyane. Au rythme actuel de la course, on estime que les premiers concurrents pourraient accoster aux alentours de Noël, en espérant qu’ils puissent pêcher et ne soient pas obligés de trop rationner leurs provisions.
Derrière Jean-Pierre Lasalarié, on trouve l’Espagnol Antonio de la Rosa (à 1429 milles nautiques de l’arrivée), Harry Culas (Team Guyane, à 1451 mn), Laurent Etheimer (1470 mn), et les Guyanais Olivier Ducap (1481 mn) et Salomé Castillo (1484 mn).
Ci-dessous, le relevé de situation des skippers lundi 17 novembre à 13h (heure de Paris). La ligne jaune représente la route idéale prévue pour aller vers la Guyane, dite route « orthodromique ». (Suivez en direct le parcours des rameurs sur la cartographie ici, actualisée plusieurs fois par jour).