Gaston Flosse critique l'attitude d'Edouard Fritch, son successeur à la présidence de la Polynésie

Démis de ses fonctions le 5 septembre dernier, Gaston Flosse critique aujourd'hui vertement son successeur à la présidence de la Polynésie, son ex-dauphin Edouard Fritch. Le vieux lion regrette de ne jamais être consulté, ni même salué. Gaston Flosse était l'invité du journal de Polynésie 1ère.
"Le président aurait quand même pu me consulter, ou me demander mon avis". Gaston Flosse, trois mois après son départ forcé de la présidence de Polynésie, regrette de ne pas avoir été consulté sur la formation du gouvernement d'Edouard Fritch, son ex-dauphin.  Il le dit sans langue de bois, dans le JT de Polynésie 1ère (interview intégrale à voir en bas de cet article).

"Depuis qu'il est devenu président le 12 septembre, nous n'avons plus jamais eu d'échanges. Quand il vient à l'Assemblée, il passe devant mon bureau, il ne vient jamais me saluer, ça m'attriste. Je suis triste d'en arriver là. Je ne pensais pas qu'il se conduirait de la sorte".

"Je suis bénévole à l'Assemblée"

Gaston Flosse s'est également exprimé à propos de la polémique sur son rôle de conseiller du groupe Tahoeraa à l'Assemblée de Polynésie. "La justice vérifie tous mes pas, mes moindres faits et gestes. Je suis la cible de ce procureur".  "Je suis bénévole, je ne touche aucune rémunération, ni de l'Assemblée, ni du groupe Tahoeraa", affirme Gaston Flosse qui réfute donc toute affaire autour de son salaire. "'j'ai repeins le bureau avec mes fonds, le mobilier m'appartient à moi. Je ne vois pas où est le problème".

Regardez l'interview en intégralité