Principal acteur de l'industrie aurifère en Guyane, le groupe Auplata se positionne sur le marché des grandes compagnies minières internationales. Il confirme avoir finalisé les opérations de construction de son usine pilote dans le département.
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Auplata qui est le premier producteur d'or de Guyane française a confirmé mercredi avoir finalisé les opérations de construction de son usine pilote sur la commune de Rémire-Montjoly. Il s'agit de traiter le minerai par cyanuration des concentrés aurifères. Née en juillet 2004, la société dispose de 750 km2 de permis et titres miniers. Elle exploite deux mines d'or en Guyane, "Dieu Merci" et "Yaou". Le secteur minier, fortement contesté par les écologistes locaux, évoque dans les prochaines années la création de près de 3000 emplois locaux en Guyane.
L'ensemble du matériel nécessaire à la mise en œuvre opérationnelle de l'unité a été réceptionné. Les équipes du premier producteur français d'or sont mobilisées jusqu'à la fin du mois de décembre pour finaliser l'installation des différents équipements et permettre le lancement rapide des premiers essais de mise au point du procédé de lixiviation dès début janvier 2015.
Le procédé minier, comparable à celui de l'hydro métallurgie du nickel, vise à séparer l'or du minerai en utilisant un dérivé de cyanure, alors qu'il s'agit d'acide sulfurique pour le nickel calédonien. Dans le cas de l'or, le minerai est concassé et broyé, passé dans une unité de broyage qui fournit un concentré et des résidus mis en terril contenant de l'or et d'autres métaux. Le traitement du concentré est effectué par cyanuration qui consiste à dissoudre le minerai dans une solution de cyanures alcalins. Le métal précieux est ensuite récupéré par addition de charbon actif.
L'ensemble du matériel nécessaire à la mise en œuvre opérationnelle de l'unité a été réceptionné. Les équipes du premier producteur français d'or sont mobilisées jusqu'à la fin du mois de décembre pour finaliser l'installation des différents équipements et permettre le lancement rapide des premiers essais de mise au point du procédé de lixiviation dès début janvier 2015.
Projet industriel
"Après l'obtention des autorisations administratives, la finalisation de la construction de l'unité pilote constitue une nouvelle étape de notre projet industriel visant à permettre l'installation d'unités de plus grande capacité directement sur les sites miniers afin d'accroître sensiblement la production d'or", a déclaré Jean-François Fourt, président d'Auplata.Le procédé minier, comparable à celui de l'hydro métallurgie du nickel, vise à séparer l'or du minerai en utilisant un dérivé de cyanure, alors qu'il s'agit d'acide sulfurique pour le nickel calédonien. Dans le cas de l'or, le minerai est concassé et broyé, passé dans une unité de broyage qui fournit un concentré et des résidus mis en terril contenant de l'or et d'autres métaux. Le traitement du concentré est effectué par cyanuration qui consiste à dissoudre le minerai dans une solution de cyanures alcalins. Le métal précieux est ensuite récupéré par addition de charbon actif.