Les cours du nickel faiblissent de nouveau en ce début d'année. Le prix du métal, produit dans le monde et en Nouvelle-Calédonie, est au plus bas depuis mars 2014.
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Reprise du dollar baisse du nickel
Le nickel qui est côté et payé en dollar à la bourse des métaux de Londres subit la baisse historique de l'euro face à la devise américaine. Les analystes de HSBC soulignent la faiblesse des prévisions chinoises de production d'acier inoxydable et donc de consommation de nickel.
Il y a tout juste un an, l'Indonésie confirmait l'interruption totale de ses livraisons de nickel. Le premier exportateur mondial de minerai prenait la décision de ne plus approvisionner la Chine qui était son principal client. Dans la foulée, les principaux analystes de la City pronostiquaient une pénurie mondiale de nickel. A la bourse des matières premières de Londres, l'envolée des cours du métal entre janvier et juillet 2014 se traduisait par une progression de près de 50 %.
Manipulation sur les stocks au nord de Shangaï
La rechute fut brutale et inattendue. Le nickel des Philippines s'est tout d'abord substitué à celui de l'Indonésie. Les productions de nickel du Canada, de Macédoine et de Cuba ont été revues à la hausse. La mise au jour du "scandale de Qingdao" allait porter un coup d'arrêt définitif à la reprise des cours du nickel. Durant l'été, une vaste opération de falsification de stocks non réglementés dans les entrepôts de ce grand port industriel sera révélée par les autorités chinoises. Des dizaines de milliers de tonnes de nickel étaient dissimulées afin de provoquer une pénurie artificielle et une flambée des cours. Le métal dont on croyait manquer était en fait abondant. Derniers signes négatifs, l'Indonésie annonçait en fin d'année la construction d'une trentaine d'usines de nickel à l'horizon 2017.
Production russe, difficultés calédoniennes
En décembre, le premier producteur mondial, Norilsk, annonçait une forte croissance de sa production en 2015 après la modernisation de ses installations en Russie. Dans ces conditions, il n'est pas étonnant que les incidents industriels et les prévisions de production à la baisse des usines calédoniennes n'aient pas pesé sur l'orientation du marché. Le 1er janvier, pour sa première cotation de l'année, la tonne de nickel est repassée sous la barre des 15 000 dollars. En ce début d'année 2015, les stocks mondiaux de nickel s'élevaient à près de 400 000 tonnes de métal pour une production annuelle de deux millions de tonnes.
Le nickel qui est côté et payé en dollar à la bourse des métaux de Londres subit la baisse historique de l'euro face à la devise américaine. Les analystes de HSBC soulignent la faiblesse des prévisions chinoises de production d'acier inoxydable et donc de consommation de nickel.
Il y a tout juste un an, l'Indonésie confirmait l'interruption totale de ses livraisons de nickel. Le premier exportateur mondial de minerai prenait la décision de ne plus approvisionner la Chine qui était son principal client. Dans la foulée, les principaux analystes de la City pronostiquaient une pénurie mondiale de nickel. A la bourse des matières premières de Londres, l'envolée des cours du métal entre janvier et juillet 2014 se traduisait par une progression de près de 50 %.
Manipulation sur les stocks au nord de Shangaï
La rechute fut brutale et inattendue. Le nickel des Philippines s'est tout d'abord substitué à celui de l'Indonésie. Les productions de nickel du Canada, de Macédoine et de Cuba ont été revues à la hausse. La mise au jour du "scandale de Qingdao" allait porter un coup d'arrêt définitif à la reprise des cours du nickel. Durant l'été, une vaste opération de falsification de stocks non réglementés dans les entrepôts de ce grand port industriel sera révélée par les autorités chinoises. Des dizaines de milliers de tonnes de nickel étaient dissimulées afin de provoquer une pénurie artificielle et une flambée des cours. Le métal dont on croyait manquer était en fait abondant. Derniers signes négatifs, l'Indonésie annonçait en fin d'année la construction d'une trentaine d'usines de nickel à l'horizon 2017.
Production russe, difficultés calédoniennes
En décembre, le premier producteur mondial, Norilsk, annonçait une forte croissance de sa production en 2015 après la modernisation de ses installations en Russie. Dans ces conditions, il n'est pas étonnant que les incidents industriels et les prévisions de production à la baisse des usines calédoniennes n'aient pas pesé sur l'orientation du marché. Le 1er janvier, pour sa première cotation de l'année, la tonne de nickel est repassée sous la barre des 15 000 dollars. En ce début d'année 2015, les stocks mondiaux de nickel s'élevaient à près de 400 000 tonnes de métal pour une production annuelle de deux millions de tonnes.