Un registre a été ouvert ce vendredi à la mairie de Montrouge pour permettre aux habitants d’adresser leurs messages à la famille de Clarissa, la policière martiniquaise âgée de 26 ans, tuée jeudi dans la fusillade de Montrouge.
Une radio émet dans un coin du hall d’entrée de la mairie de Montrouge. En fond sonore, les dernières informations sur les attaques en cours dans la région parisienne.
Sur une table, la photo de Clarissa. La jeune policière de 26 ans, originaire de Martinique, a été tuée hier dans la fusillade de Montrouge (Hauts-de-Seine).
Des registres ont été ouverts en mairie pour permettre aux habitants de Montrouge d’y laisser quelques mots.
Parmi ces messages, on peut lire : "Sincères condoléances à toute la famille, repose en paix Clarissa" ; "Bouleversée par ce drame, j’adresse toutes mes condoléances à la famille et aux proches, j’adresse aussi ma sympathie à la police municipale et à l’ensemble du personnel de la ville" ; ou encore ce mot de quelques lignes : "Nous avons fait connaissance juste avant Noël et étions devenue amis, je te pleure mais je te garde dans mon cœur, Dieu te garde".
Depuis ce matin, l’hôtesse d’accueil de la mairie de Montrouge a vu défiler des dizaines de personnes venues se recueillir devant la photo de Clarissa. "En entendant les informations dans la voiture en passant devant la mairie, on a décidé de s’arrêter pour signer le registre," explique un couple résidant à Montrouge.
En quittant la mairie, ils demandent si une marche aura lieu en mémoire de la jeune femme. "Pour l’instant nous ne savons pas", répond un élu qui a accueilli ce matin à l’aéroport les parents de Clarissa, arrivés de Fort-de-France. "Ils sont sous le choc et ne savent pas encore ce qu’ils désirent. Nous attendons de décider avec eux. Une marche, un rassemblement, nous ne savons pas encore quelle forme prendra l’hommage que nous rendrons à Clarissa."
"La Martinique est à nouveau meurtrie. Moins de quinze jours après le décès du pilote de Rémi-Emmanuel Plesel dans une catastrophe aérienne, c’est une autre enfant du pays qui a perdu tragiquement la vie lors une attaque terroriste. Clarissa Jean-Philippe venait tout juste à 26 ans d’embrasser la profession de policière municipale, faisant le choix de la protection et de la sécurité de ses concitoyens. Elle l’a payé de sa vie. J’adresse à sa famille ainsi qu’à ses proches mes plus sincères condoléances. Je pense également à ses collègues des Outre-mers très présents dans nos services publics de sécurité, de justice, de santé, de transport,etc, fortement mobilisés et qui montrent le même dévouement dans leur tâche."
Sur une table, la photo de Clarissa. La jeune policière de 26 ans, originaire de Martinique, a été tuée hier dans la fusillade de Montrouge (Hauts-de-Seine).
Des registres ont été ouverts en mairie pour permettre aux habitants de Montrouge d’y laisser quelques mots.
Parmi ces messages, on peut lire : "Sincères condoléances à toute la famille, repose en paix Clarissa" ; "Bouleversée par ce drame, j’adresse toutes mes condoléances à la famille et aux proches, j’adresse aussi ma sympathie à la police municipale et à l’ensemble du personnel de la ville" ; ou encore ce mot de quelques lignes : "Nous avons fait connaissance juste avant Noël et étions devenue amis, je te pleure mais je te garde dans mon cœur, Dieu te garde".
Depuis ce matin, l’hôtesse d’accueil de la mairie de Montrouge a vu défiler des dizaines de personnes venues se recueillir devant la photo de Clarissa. "En entendant les informations dans la voiture en passant devant la mairie, on a décidé de s’arrêter pour signer le registre," explique un couple résidant à Montrouge.
En quittant la mairie, ils demandent si une marche aura lieu en mémoire de la jeune femme. "Pour l’instant nous ne savons pas", répond un élu qui a accueilli ce matin à l’aéroport les parents de Clarissa, arrivés de Fort-de-France. "Ils sont sous le choc et ne savent pas encore ce qu’ils désirent. Nous attendons de décider avec eux. Une marche, un rassemblement, nous ne savons pas encore quelle forme prendra l’hommage que nous rendrons à Clarissa."
Christiane Taubira : "La Martinique est à nouveau meurtrie"
Dans un communiqué, la ministre de la Justice salue la mémoire de la jeune policière martiniquaise tuée :"La Martinique est à nouveau meurtrie. Moins de quinze jours après le décès du pilote de Rémi-Emmanuel Plesel dans une catastrophe aérienne, c’est une autre enfant du pays qui a perdu tragiquement la vie lors une attaque terroriste. Clarissa Jean-Philippe venait tout juste à 26 ans d’embrasser la profession de policière municipale, faisant le choix de la protection et de la sécurité de ses concitoyens. Elle l’a payé de sa vie. J’adresse à sa famille ainsi qu’à ses proches mes plus sincères condoléances. Je pense également à ses collègues des Outre-mers très présents dans nos services publics de sécurité, de justice, de santé, de transport,etc, fortement mobilisés et qui montrent le même dévouement dans leur tâche."