La famille de Rémi Plesel demande la désignation d’un juge d’instruction. Le copilote martiniquais était à bord du vol d’Air Asia qui s’est abîmé en Indonésie le 28 décembre dernier. Son corps n’a toujours pas été repêché.
"Jusqu’à aujourd’hui, nous n’avons aucune information fiable", estime Maître Eddy Arneton, avocat de la famille de Rémi Plesel. Le copilote martiniquais était à bord du vol d'Air Asia qui s'est abîmé en mer de Java, en Indonésie, le 28 décembre dernier.
L'Airbus A320-200 qui effectuait la liaison entre Surabaya, en Indonésie, et Singapour a disparu des écrans radar le 28 décembre alors que les conditions météo étaient mauvaises. Il s'est abîmé une quarantaine de minutes après le décollage. Les enregistrements des conversations à bord du cockpit n'accréditent nullement la possibilité d'un attentat terroriste, a déclaré le 14 janvier la commission indonésienne de sécurité des transports (NTSC).
Pour l'agence météorologique indonésienne, le mauvais temps est en grande partie à l'origine de l'accident. Mais des experts estiment que les informations sont insuffisantes pour le moment pour expliquer la catastrophe.
Un juge d'instruction
La famille de Rémi Plesel demande désormais la désignation d'un juge d'instruction. "Tous les jours, il y a des hypothèses qui sont avancées sans que l’on puisse les vérifier. Grâce à un juge d’instruction, nous aurons accès au dossier de la procédure et nous aurons aussi la certitude que des experts judiciaires se rendront sur place, explique Me Arneton. Il ne s’agit pas de nier les compétences des autorités indonésiennes, mais il me semble opportun qu’un juge d’instruction français soit désigné dans cette enquête. Rappelons que c’est un Français qui est mort à l’autre bout de la terre."Toujours pas de corps
Deux jours après le crash qui a couté la vie à 162 personnes, le parquet de Paris avait ouvert une enquête préliminaire pour "homicide involontaire". La gendarmerie des transports aériens avait également été saisie de l’affaire. Depuis, la mère et la sœur de Rémi Plesel se sentent abandonnées. "Un jour, on les appelle d’Indonésie en leur indiquant que le corps de Rémi a été repêché et qu’on attend qu’elles l’identifient, raconte Me Arneton. Le lendemain, nous apprenons que le corps n’a pas été repêché."Le mauvais temps en cause
S’agissant des causes de la catastrophe, l’avocat de la famille dénonce aussi un manque de précision : "Un jour, on nous parle de la météo, le lendemain de la vitesse, on oublie aussi certains éléments comme l’interdiction de vol".L'Airbus A320-200 qui effectuait la liaison entre Surabaya, en Indonésie, et Singapour a disparu des écrans radar le 28 décembre alors que les conditions météo étaient mauvaises. Il s'est abîmé une quarantaine de minutes après le décollage. Les enregistrements des conversations à bord du cockpit n'accréditent nullement la possibilité d'un attentat terroriste, a déclaré le 14 janvier la commission indonésienne de sécurité des transports (NTSC).
Pour l'agence météorologique indonésienne, le mauvais temps est en grande partie à l'origine de l'accident. Mais des experts estiment que les informations sont insuffisantes pour le moment pour expliquer la catastrophe.