Aux championnats du monde de handball au Qatar, l'équipe de France messieurs joue ce soir à Doha son huitième de finale face à des Argentins qui n'ont rien à perdre. Elle joue aussi en grande partie sa qualification pour les JO 2016.
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Une victoire et la baie de Rio, avec le Christ du Corcovado en arrière-plan, se rapprocheront. Une défaite, en revanche, et un long chemin de croix attendra les Français pour tenter de rejoindre le Brésil.
Seul le champion du monde est directement qualifié pour Rio. Mais les équipes classées de 2 à 7 sont certaines de participer à un Tournoi de qualification olympique (TQO). Si les Bleus ne parviennent pas en quarts, a contrario, leur dernière chance d'aller à Rio sera de finir dans les trois premiers de l'Euro-2016.
Avant le début de ce tournoi, il aurait été presque impensable d'envisager une défaite de la France devant l'Argentine. Les Sud-Américains n'ont jamais fait mieux que 12e dans un Mondial (2011), quand les Français cumulent quatre titres mondiaux. Les champions d'Europe restent aussi sur neuf succès dans les confrontations directes, le dernier en date le 9 janvier à Nantes en préparation (33-19).
Mais alors que la France a tardé à trouver son rythme de croisière jusque-là, l'Argentine a épaté en sortant d'un groupe extrêmement dense, avec quatre équipes européennes de premier plan : l'Allemagne, le Danemark, la Pologne et la Russie, laquelle a été éliminée. Les deux équipes se connaissent parfaitement bien. Huit des Argentins jouent en France, dont la star Diego Simonet, le demi-centre de Montpellier, et ses deux frères Sebastian et Pablo, qui évoluent à Ivry.
Le sélectionneur français Claude Onesta n'est pas dupe des failles mises en évidence par ce match, mais il considère que gagner sans bien jouer est aussi le gage d'une certaine maturité. "Il faut louer le courage, car avoir continué à croire à la victoire dans ces circonstances, c'est quand même que l'équipe se sent forte, et que même quand on n'est pas bon individuellement, on arrive à rester mobilisés", juge-t-il.
A ses yeux, les problèmes entrevus face aux Suédois auront au moins le mérite d'éviter que son équipe ne soit tentée de prendre de haut les Argentins. "Il n'y a pas besoin d'une piqûre de rappel bien supérieure à celle qu'on a eue (samedi)", remarque-t-il. "Ce moment de difficulté va être générateur d'humilité et d'investissement sur le match à venir. Je ne vois pas comment avec le match qu'on a fait hier on pourrait négliger, mépriser les Argentins."
Seul le champion du monde est directement qualifié pour Rio. Mais les équipes classées de 2 à 7 sont certaines de participer à un Tournoi de qualification olympique (TQO). Si les Bleus ne parviennent pas en quarts, a contrario, leur dernière chance d'aller à Rio sera de finir dans les trois premiers de l'Euro-2016.
L'échéance de 2016
Ce contexte ne manquera pas de peser dans les esprits de joueurs, doubles champions olympiques en titre, et qui ont survolé leur groupe avec quatre victoires et un nul. Rater l'échéance de 2016, un an avant le Mondial en France, est une perspective inconcevable.Avant le début de ce tournoi, il aurait été presque impensable d'envisager une défaite de la France devant l'Argentine. Les Sud-Américains n'ont jamais fait mieux que 12e dans un Mondial (2011), quand les Français cumulent quatre titres mondiaux. Les champions d'Europe restent aussi sur neuf succès dans les confrontations directes, le dernier en date le 9 janvier à Nantes en préparation (33-19).
Mais alors que la France a tardé à trouver son rythme de croisière jusque-là, l'Argentine a épaté en sortant d'un groupe extrêmement dense, avec quatre équipes européennes de premier plan : l'Allemagne, le Danemark, la Pologne et la Russie, laquelle a été éliminée. Les deux équipes se connaissent parfaitement bien. Huit des Argentins jouent en France, dont la star Diego Simonet, le demi-centre de Montpellier, et ses deux frères Sebastian et Pablo, qui évoluent à Ivry.
Expérience collective
Les Bleus restent sur un match en clair-obscur face à la Suède (27-25) samedi. A la peine en attaque, ils n'ont dû qu'à leur hargne défensive et à leur expérience collective d'éviter leur première défaite du Mondial.Le sélectionneur français Claude Onesta n'est pas dupe des failles mises en évidence par ce match, mais il considère que gagner sans bien jouer est aussi le gage d'une certaine maturité. "Il faut louer le courage, car avoir continué à croire à la victoire dans ces circonstances, c'est quand même que l'équipe se sent forte, et que même quand on n'est pas bon individuellement, on arrive à rester mobilisés", juge-t-il.
A ses yeux, les problèmes entrevus face aux Suédois auront au moins le mérite d'éviter que son équipe ne soit tentée de prendre de haut les Argentins. "Il n'y a pas besoin d'une piqûre de rappel bien supérieure à celle qu'on a eue (samedi)", remarque-t-il. "Ce moment de difficulté va être générateur d'humilité et d'investissement sur le match à venir. Je ne vois pas comment avec le match qu'on a fait hier on pourrait négliger, mépriser les Argentins."