La cour d'assises de Bobigny a reconnu le Guadeloupéen, Olivier Ferdinand, coupable du meurtre de sa compagne Audrey Verdol. Il a été condamné, ce mercredi, à 20 ans de réclusion criminelle. Il a déjà annoncé son intention de faire appel.
Un air dépité, un non de la tête, le Guadeloupéen Olivier Ferdinand, 30 ans, vient d'être fixé sur son sort. La cour d'assises de Bobigny le condamne à 20 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de sa compagne Audrey Verdol. Une peine conforme aux réquisitions de l'avocat général.
"C'est un crime presque parfait, a décrit l'avocat général durant son réquisitoire. Il n'y a donc pas de preuves parfaites mais tout converge vers l'accusé. Il a tout mis en œuvre pour que ce crime reste caché, même le lieu de la découverte du corps en témoigne". Durant son réquisitoire, l'avocat général a tenté de lever d'éventuels doutes de la part des jurés sur la culpabilité de l'accusé. "Toutes les pistes ont été explorées, tout nous ramène à Olivier Ferdinand", a-t-il martelé.
"C'est un soulagement pour la famille, mais ça n'enlève rien au calvaire qu'elle a vécu, témoigne Maître Malika Larbi, avocate des parties civiles, à l'énoncé du verdict. Tous vont enfin pouvoir commencer à faire leur deuil."
Pour la tante d'Audrey, le Guadeloupéen Olivier Ferdinand "n'a que ce qu'il mérite ". "C'est bien fait et il méritait même plus encore parce que ma belle-sœur, elle, elle n'aura plus jamais son rayon de soleil", s'exclame Françoise Alcime, en sanglots.
Tellement inacceptable que quelques minutes après l'énoncé du verdict, Olivier Ferdinand exprime, devant la cour, son intention de faire appel. "Je vais faire appel, vous envoyez un innocent en prison", a-t-il dit aux jurés. Olivier Ferdinand a dix jours pour faire appel.
Les larmes et le soulagement de la famille d'Audrey
Sur le banc de la partie civile, la maman et la tante d'Audrey Verdol fondent en larmes, le visage enfoui dans leurs mains. "Je suis soulagée, s'exclame la maman d'Audrey à la sortie de la salle d'audience. Cela fait six ans que je ne ferme plus l'œil de la nuit. De là-haut, je suis sûre que ma fille me remercie"."Un crime presque parfait"
Audrey Verdol a disparu il y a six ans, le 11 avril 2009. Sept mois plus tard, son corps est retrouvé dans une forêt de Seine-et-Marne, enterré sous 30 centimètres de terre dans un fossé."C'est un crime presque parfait, a décrit l'avocat général durant son réquisitoire. Il n'y a donc pas de preuves parfaites mais tout converge vers l'accusé. Il a tout mis en œuvre pour que ce crime reste caché, même le lieu de la découverte du corps en témoigne". Durant son réquisitoire, l'avocat général a tenté de lever d'éventuels doutes de la part des jurés sur la culpabilité de l'accusé. "Toutes les pistes ont été explorées, tout nous ramène à Olivier Ferdinand", a-t-il martelé.
Aucun aveu
Jusqu'aux dernières minutes de ces cinq jours de procès, la famille d'Audrey a espéré et attendu des aveux de la part d'Olivier Ferdinand. En vain."C'est un soulagement pour la famille, mais ça n'enlève rien au calvaire qu'elle a vécu, témoigne Maître Malika Larbi, avocate des parties civiles, à l'énoncé du verdict. Tous vont enfin pouvoir commencer à faire leur deuil."
Pour la tante d'Audrey, le Guadeloupéen Olivier Ferdinand "n'a que ce qu'il mérite ". "C'est bien fait et il méritait même plus encore parce que ma belle-sœur, elle, elle n'aura plus jamais son rayon de soleil", s'exclame Françoise Alcime, en sanglots.
"Si vous avez un doute, vous devez l'acquitter"
Un peu plus tôt dans la journée, l'avocat de la défense avait demandé aux jurés d'acquitter son client. "Vous avez des indices mais pas de preuve imparable. Si vous avez le moindre doute vous devez acquitter Olivier Ferdinand", avait plaidé Maître Pierre Lebriquir. Pour sa défense, Olivier Ferdinand s'est adressé à la famille d'Audrey, juste avant que la cour ne se retire pour délibérer. "Vous pensez que je vous parlerais comme ça si je l'avais tuée ? Je n'ai tué personne !" a lancé l'accusé, décrit tout au long du procès comme un jeune homme violent et mythomane.Olivier Ferdinand devrait faire appel
Une fois le verdict énoncé, l'avocat de la défense reprend les déclarations de son client. "Il m'a réaffirmé son innocence. Il est très ferme sur sa position. Pour lui cette peine est inacceptable", commente Maître Pierre Lebriquir.Tellement inacceptable que quelques minutes après l'énoncé du verdict, Olivier Ferdinand exprime, devant la cour, son intention de faire appel. "Je vais faire appel, vous envoyez un innocent en prison", a-t-il dit aux jurés. Olivier Ferdinand a dix jours pour faire appel.