Le tribunal correctionnel du Mans a condamné, mercredi, onze personnes à des peines allant de deux à sept ans de prison. Originaire de la Sarthe, de Montpellier et des Antilles, tous étaient impliqués dans un vaste trafic drogue entre Saint-Martin et l'hexagone.
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C’est un procès qui devait durer plus d’une semaine, il s’est finalement achevé au bout de deux jours. Le tribunal correctionnel du Mans a prononcé, mercredi, des peines allant de deux à sept ans de prison à l’encontre des trafiquants de "la filière antillaise".
Âgés de 25 à 38 ans, originaires de la Sarthe, de Montpellier et des Antilles, onze personnes ont été condamnées pour avoir participé à un trafic de stupéfiants d’ampleur internationale, avec de multiples ramifications.
Ce trafic de drogues en tout genre (héroïne, cocaïne, cannabis et ecstasy) a été démantelé entre 2012 et 2013. Les trafiquants revendaient les stupéfiants dans la Sarthe et notamment au Mans où une boucherie était la plaque tournante du trafic.
Ci-dessous le reportage de France 3 Maine :
Âgés de 25 à 38 ans, originaires de la Sarthe, de Montpellier et des Antilles, onze personnes ont été condamnées pour avoir participé à un trafic de stupéfiants d’ampleur internationale, avec de multiples ramifications.
Ce trafic de drogues en tout genre (héroïne, cocaïne, cannabis et ecstasy) a été démantelé entre 2012 et 2013. Les trafiquants revendaient les stupéfiants dans la Sarthe et notamment au Mans où une boucherie était la plaque tournante du trafic.
Une personne toujours en fuite
C’est un vol avec arme, commis en 2011, qui a fait tomber ce réseau très bien organisé. L’enquête a mis en évidence plusieurs filières dont la filière dite "antillaise". A sa tête, un homme qui est toujours en fuite et qui pourrait se trouver à Saint-Martin, aux Antilles. C’est de là que provenait la cocaïne.De la cocaïne en provenance de Saint-Martin
La drogue était acheminée en France par des colis et des lettres ainsi que dans des valises à double fond qui transitaient par les aéroports de Montpellier et de Paris. Lors de l’instruction, le dossier a été divisé en quatre parties. Ce procès qui s’est achevé mercredi, était le premier volet de l’affaire. Trois autres suivront, dont celui du gérant de la boucherie du Mans, dans quelques semaines. Selon le procureur de la République, Philippe Varin, ce dossier est "la plus grosse affaire de stupéfiants que la juridiction ait jamais connue".Ci-dessous le reportage de France 3 Maine :