Les ports de Martinique et de Guadeloupe vont commencer sous peu des travaux d’agrandissement. L'objectif étant de devenir des ports majeurs dans la Caraïbe. Mais selon les professionnels du commerce maritime situés au Panama, ce n'est pas si simple...
•
Les ports de Martinique et de Guadeloupe vont entreprendre des travaux d’agrandissement pour accueillir tous types de bateaux y compris les post panamax, des navires qui transportent jusqu’à 12 000 containers, soit trois fois plus que les plus grands bateaux actuels. Grâce à une nouvelle écluse qui devrait ouvrir début 2016, ces géants des mers pourront traverser le canal de Panama.
Ces changements provoqueront probablement un accroissement du trafic maritime. L'enjeu pour les ports de la zone Caraïbe, en particulier de Guadeloupe et Martinique, est de s'adapter pour pouvoir accueillir ces nouveaux géants des mers.
Une décision qui interroge : les ports antillais n’étant pas sur les routes maritimes, comme l’a déjà précisé le dernier rapport de la Cour des comptes, il y a peu de chance que les navires géants s’y arrêtent. Ecoutez les explications de Caroline Marie, qui a réalisé au Panama un reportage "Longue distance" sur les travaux du canal :
Ces changements provoqueront probablement un accroissement du trafic maritime. L'enjeu pour les ports de la zone Caraïbe, en particulier de Guadeloupe et Martinique, est de s'adapter pour pouvoir accueillir ces nouveaux géants des mers.
De grands travaux
En Guadeloupe, ces travaux, qui étaient évalués dans un premier temps à 250 millions d’euros, prévoient notamment de creuser le chenal d’accès du port de 3 mètres pour passer de 11 à 14 mètres de profondeur. Des travaux justifiés car les bateaux les plus grands ont un tirant d’eau important. 7 millions de mètres cubes de sédiments seront pour cela retirés et déversés en pleine mer à quelques kilomètres aux larges de Pointe-à-Pitre.Une décision qui interroge : les ports antillais n’étant pas sur les routes maritimes, comme l’a déjà précisé le dernier rapport de la Cour des comptes, il y a peu de chance que les navires géants s’y arrêtent. Ecoutez les explications de Caroline Marie, qui a réalisé au Panama un reportage "Longue distance" sur les travaux du canal :