Alain Vidalies, secrétaire d’Etat aux transports, s’est voulu rassurant, mercredi, à l’Assemblée nationale. Il a affirmé au député martiniquais Alfred Marie-Jeanne qu'en 2015, la baisse du prix du pétrole devrait se répercuter sur le montant des billets des vols long-courriers.
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Une baisse des prix des vols long-courriers en 2015 ? Alain Vidalies y croit. Le secrétaire d’Etat en charge des Transports l’a affirmé au député martiniquais Alfred Marie-Jeanne, mercredi, à l’Assemblée nationale.
Dans sa réponse, le secrétaire d’Etat en charge desTransports s'est voulu rassurant."Non seulement la diminution du prix du pétrole est atténuée par la parité euro/dollar, mais en plus les compagnies aériennes pratiquent la "couverture". C'est-à-dire qu’elles achètent leur carburant longtemps à l’avance, à un prix garanti, a expliqué Alain Vidalies. C’est pourquoi une répercussion devrait naturellement se produire dans le courant de l’année 2015."
"Naturellement" n'est cependant pas l'adverbe qu'emploierait la compagnie Air France, contactée par la1ere.fr. "Il y a énormément de facteurs qui entrent en jeu dans la détermination du montant d'un billet, le prix du baril de pétrole n'est qu'un élément parmi d'autres", a-t-elle nuancé.
Retrouvez ci-dessous la question d’Alfred Marie-Jeanne et la réponse d’Alain Vidalies :
Le mécanisme des "surcharges carburant" pointé du doigt
Lors des questions au gouvernement, le Martiniquais s’est offusqué que les compagnies aériennes ne répercutent pas la baisse du prix du pétrole sur leurs tarifs. "Depuis juin 2014, le prix du baril chute de manière vertigineuse (près de 110$ en juin contre un peu plus de 50$ en février 2015, ndlr), mais les compagnies aériennes qui desservent l’Outre-mer n’en tiennent pas compte !", s’est indigné Alfred Marie-Jeanne, mettant en cause le mécanisme de la "surcharge carburant", taxée de "fourre-tout et opaque". Cette pratique commerciale permet aux compagnies d’ajuster le montant des billets pour faire face à la hausse du prix du pétrole.
A quand une répercussion de la baisse du prix du pétrole ?
Dans sa réponse, le secrétaire d’Etat en charge desTransports s'est voulu rassurant."Non seulement la diminution du prix du pétrole est atténuée par la parité euro/dollar, mais en plus les compagnies aériennes pratiquent la "couverture". C'est-à-dire qu’elles achètent leur carburant longtemps à l’avance, à un prix garanti, a expliqué Alain Vidalies. C’est pourquoi une répercussion devrait naturellement se produire dans le courant de l’année 2015.""Naturellement" n'est cependant pas l'adverbe qu'emploierait la compagnie Air France, contactée par la1ere.fr. "Il y a énormément de facteurs qui entrent en jeu dans la détermination du montant d'un billet, le prix du baril de pétrole n'est qu'un élément parmi d'autres", a-t-elle nuancé.
Retrouvez ci-dessous la question d’Alfred Marie-Jeanne et la réponse d’Alain Vidalies :