Les Etats-Unis et Cuba tiendront le 27 février à Washington leur deuxième cycle de négociations en vue d'une normalisation diplomatique historique entre les deux gouvernements, a annoncé mardi la diplomatie américaine.
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"Je peux confirmer que les entretiens auront lieu ici au département d'Etat le 27 février", a déclaré la porte-parole du ministère américain des Affaires étrangères Jennifer Psaki, lors de son point de presse quotidien.
Les présidents américain Barack Obama et cubain Raul Castro avaient annoncé le 17 décembre l'amorce d'un rapprochement diplomatique historique, visant d'abord à rouvrir leurs ambassades. Les deux gouvernements avaient eu leurs premiers entretiens officiels à La Havane les 21 et 22 janvier et avaient prévu de se revoir rapidement.
L'administration américaine a assoupli ces dernières semaines quelques contraintes de cet embargo, mais l'essentiel des restrictions restent en vigueur et seul le Congrès, majoritairement républicain, a la prérogative institutionnelle pour y mettre fin.
Au contraire, le sénateur démocrate de Virginie, Mark Warner, a déclaré mardi devant la presse à La Havane "espérer que les réunions de la semaine prochaine à Washington entre le gouvernement cubain et le département d'Etat américain permettront de progresser" pour rapprocher les deux pays, qui n'ont plus de relations diplomatiques depuis 1961 même s'ils entretiennent des sections d'intérêts qui font office d'ambassades.
Les présidents américain Barack Obama et cubain Raul Castro avaient annoncé le 17 décembre l'amorce d'un rapprochement diplomatique historique, visant d'abord à rouvrir leurs ambassades. Les deux gouvernements avaient eu leurs premiers entretiens officiels à La Havane les 21 et 22 janvier et avaient prévu de se revoir rapidement.
L'essentiel des restrictions en vigueur
M. Obama avait alors demandé au Congrès américain de "commencer le travail pour mettre fin à l'embargo" commercial que Washington impose à Cuba depuis février 1962. Sévèrement renforcé par la loi Helms-Burton de 1996, l'embargo total sur les transactions économiques et financières avec Cuba est régulièrement dénoncé par La Havane comme un obstacle au développement de l'île, avec des dommages estimés à plus de 100 milliards de dollars.L'administration américaine a assoupli ces dernières semaines quelques contraintes de cet embargo, mais l'essentiel des restrictions restent en vigueur et seul le Congrès, majoritairement républicain, a la prérogative institutionnelle pour y mettre fin.
Approche consensuelle
En visite à Cuba mardi, des sénateurs démocrates américains favorables à la levée de l'embargo ont ainsi prôné une approche consensuelle avec leurs pairs républicains, dont certains sont vent debout contre la normalisation avec Cuba, comme le sénateur républicain de Floride d'origine cubaine et possible candidat à la présidentielle de 2016, Marco Rubio.Au contraire, le sénateur démocrate de Virginie, Mark Warner, a déclaré mardi devant la presse à La Havane "espérer que les réunions de la semaine prochaine à Washington entre le gouvernement cubain et le département d'Etat américain permettront de progresser" pour rapprocher les deux pays, qui n'ont plus de relations diplomatiques depuis 1961 même s'ils entretiennent des sections d'intérêts qui font office d'ambassades.