Trois jours après la présentation officielle du plan de rachat du groupe Dubreuil, les syndicats de la compagnie aérienne Corsair appellent à la grève, de vendredi à dimanche. Ils réclament "des garanties" en matière d'emploi, jugeant "inacceptable en l'état" le projet de rachat de la compagnie.
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Les syndicats de Corsair appellent à 72 heures de grève, de vendredi à dimanche, pour réclamer "des garanties" en matière d'emploi, jugeant "inacceptable en l'état" le projet de rachat de la compagnie présenté par le groupe Dubreuil.
Il concerne toutes les catégories de personnels, a précisé à l'AFP Anne-Véronique Rosello (CFTC), qui prédit "une mobilisation forte parce que personne ne peut accepter ces conditions-là" de reprise. Les salariés du secteur doivent se déclarer grévistes au plus tard 48 heures avant. L'ampleur de la mobilisation attendue ne sera donc connue que mercredi matin.
par Marc Rochet, président du directoire d'Air Caraïbes et futur Président du directoire de Corsair, les syndicats redoutent le pire.
Ensemble, Corsair et Air Caraïbes détiennent plus de 50% de parts de marché sur le trafic entre la métropole et les Antilles.
Une mobilisation forte attendue
Le préavis de grève déposé par les organisations syndicales court de vendredi 00H01 à dimanche 23h59, précisent dans un communiqué l'Unac, la CFE-CGC, SUD-aérien, la CFDT et la CGT.Il concerne toutes les catégories de personnels, a précisé à l'AFP Anne-Véronique Rosello (CFTC), qui prédit "une mobilisation forte parce que personne ne peut accepter ces conditions-là" de reprise. Les salariés du secteur doivent se déclarer grévistes au plus tard 48 heures avant. L'ampleur de la mobilisation attendue ne sera donc connue que mercredi matin.
Les syndicats redoutent le pire
Le groupe familial vendéen Dubreuil, déjà propriétaire d'Air Caraïbes, a annoncé vendredi son intention d'acheter au groupe TUI France la compagnie Corsair International, 3e opérateur entre la métropole et les Antilles. Malgré les assurances qu'"il n'y aura(it) pas de plan social" apportées vendredipar Marc Rochet, président du directoire d'Air Caraïbes et futur Président du directoire de Corsair, les syndicats redoutent le pire.
Des "doublons" existent
"Nous exigeons des garanties quant à la pérennité de nos emplois et de nos rémunérations, ce projet n'est pour l'instant que la destruction de nos acquis", écrivent-ils. Compte-tenu des "doublons" existant avec Air Caraïbes, "c'est mathématiquement impossible qu'il n'y ait pas de plan de licenciement", estime Mme Rosello.La création d'une nouvelle entité pose problème
Dans leur communiqué, les syndicats prédisent "un avenir sombre et ambigu" pour Corsair, en "3 phases: absorption-destruction-disparition". Ils redoutent notamment que la création annoncée pour fin 2016 d'une troisième entité pour opérer une nouvelle flotte de 11 Airbus A350 ne dégarnisse la compagnie.Ensemble, Corsair et Air Caraïbes détiennent plus de 50% de parts de marché sur le trafic entre la métropole et les Antilles.