Corsair : la direction promet que tous les vols seront assurés malgré le préavis de grève

La direction de la compagnie Corsair, basée à Rungis, près de Paris, annonce que tous les vols seront assurés malgré la grève.
La direction de Corsair assure, ce mercredi, que tous les vols seront assurés. Les syndicats de la compagnie aérienne ont pourtant déposé un préavis de grève de 72 heures à compter de ce vendredi. Ils protestent contre le projet de rachat du groupe Dubreuil, actionnaire d’Air Caraïbes.
Le préavis de grève des syndicats de la compagnie Corsair entrera en vigueur ce vendredi 27 février, à minuit. Les salariés ont prévu de cesser le travail durant 72 heures. Pour autant, la direction de la compagnie assure, ce mercredi, que tous les vols seront assurés.
Dans un communiqué, la direction indique avoir "d’ores et déjà pris toutes les dispositions nécessaires pour assurer le programme de vols." Elle a en effet prévu "d’affréter des avions et des équipages de location" pour remplacer son personnel gréviste.

La grève sera-t-elle suivie ?

Pour le moment, la direction ne sait pas encore qu'elle sera l’ampleur de la mobilisation. Les syndicats assurent de leur côté que la grève sera "très suivie". Les salariés ont jusqu’à 48 heures avant le début du mouvement pour se déclarer "grévistes" auprès de leur direction.

Pas d'annulations de vols mais des retards à craindre

Dans son communiqué, la direction de la compagnie Corsair indique également qu’elle "regrette cette situation et met tout en œuvre pour limiter les désagréments qu’elle pourrait occasionner pour ses clients." Elle invite aussi les clients "à vérifier sur internet l’horaire de leur vol avant de se présenter à l’aéroport". Des retards sont donc à craindre. Corsair met également un numéro vert à la disposition des clients : le 0800 941 008.

Un mouvement reconductible

La grève devrait se poursuivre jusqu’à dimanche soir. Les syndicats ont déjà prévenu : le mouvement sera reconductible. Ils protestent contre le projet de rachat du groupe Dubreuil, actionnaire d’Air Caraïbes. Ils réclament "des garanties" en matière d'emploi, jugeant "inacceptable en l'état" le projet de rachat présenté par le groupe vendéen.