Le salon de l’agriculture de Paris est une vitrine pour l’Outre-mer. Cette année encore, de nombreux agriculteurs et producteurs ont fait le déplacement pour mieux faire connaître leurs produits. Du miel, des perles, de la viande de zébu en passant par l’ylang-ylang, il y a du choix !
Linda Passil est étudiante en anthropologie à l’Inalco (Institut national des langues et civilisations orientales) à Paris. Grâce au Salon de l’agriculture, cette jeune femme originaire de Lifou peut gagner un peu d’argent. En plus, elle ne tarit pas d’éloges sur les confitures qu’elle vend. Il s’agit de confitures exotiques délicieuses fabriquées par la tribu d’Hoïa à Poindimié. La1ère a testé la banane.
A deux pas du stand de la Nouvelle-Calédonie, dans le pavillon 3, Mayotte est venu en force cette année avec des producteurs d’ylang-ylang. Parmi eux, le président de l’Odeadom (Office de développement de l’économie agricole d’Outre-mer), Omar Boitcha. C’est la seconde fois qu’il vient au salon. Ce Mahorais, producteur d’ylang-ylang de père en fils avait envie de faire découvrir ses huiles essentielles au salon. "C’est très utile en aromathérapie, ça soigne l’eczéma, ça résorbe les problèmes de sommeil". Mais ici se désole une productrice de Mayotte, les gens connaissent mal les vertus de l’ylang-ylang et "ça ne se vend pas bien". "En fait, précise Omar Boitcha, notre production part en grande partie à Grasse, là où les parfumeurs s’approvisionnent".
Jimmy Peribe et Willy Boyer, eux, n’ont pas de problème pour écouler la vanille de La Réunion. C’est un défilé permanent sur le stand. Le produit bien connu des Parisiens attire. "On aurait aimé être un peu plus soutenu par nos collectivités locales, mais le salon est vraiment une bonne vitrine pour nous", confie Jimmy Péribe à la1ère. Son association ProVanille rassemble 130 producteurs de La Réunion dont une dizaine engagée dans le Bio. 80 % de la production se fait en sous-bois. Autre particularité : la coopérative propose des visites à Bras-Panon.
Pour la première fois, les apiculteurs de Martinique sont venus au Salon de l’agriculture avec le Parc naturel régional de la Martinique, parmi eux Dominique Lof de la SAM (Syndicat des Apiculteurs martiniquais). Cela fait 30 ans que ce commercial travaille dans le miel. "A l’époque, un ami apiculteur m’avait demandé un prêt de 8 000 francs. Quelques mois après, il m’a dit : "tu veux que je te rembourse ou je te donne des ruches ?" J’ai choisi les ruches. Et pourtant, j’avais peur, confie Dominique Lof, mais je me suis formé et depuis, tous les week-end, je ne fais que ça. J’ai des ruches un peu partout chez des particuliers à Saint-Anne, au Vauclin, à Rivière salée et au Prêcheur".
Benoît Foucan n’est pas peu fier. Cet apiculteur de la Guadeloupe vient de remporter la médaille d’or du salon de l’agriculture de Paris pour son miel foncé. "J’avais préparais mes miels pour le concours, dit-il à la1ère, mais je m’attendais plutôt à un prix pour le miel clair. Je suis étonnée, mais malgré tout, c’est un plus, ça permet de communiquer". Cet ingénieur agricole dispose de 200 ruches à Petit-Canal.
Dans le pavillon 7, les sœurs Aiho proposent leurs perles. "La moitié de la famille travaille dans la perle à Tahaa dans les îles sous le vent, explique à la 1ère Vaité Aiho. C’est la troisième année que nous venons au salon de l’agriculture et à chaque fois, on travaille bien. Les Parisiens aiment les perles".
"En revanche, le zébu ne se vend pas très bien ici", se désole Jean-Louis Antoinette. "Les Parisiens ont l’habitude de la Montbéliard, de la Holstein, mais le zébu, ça les étonne". L’éleveur guyanais qui produit aussi du porc et du manioc râle un peu. "On nous accuse de mettre la musique trop fort, notre emplacement n’est pas terrible, c’est dur cette année".
Président de l'Odeadom et producteur d'ylang-ylang
A deux pas du stand de la Nouvelle-Calédonie, dans le pavillon 3, Mayotte est venu en force cette année avec des producteurs d’ylang-ylang. Parmi eux, le président de l’Odeadom (Office de développement de l’économie agricole d’Outre-mer), Omar Boitcha. C’est la seconde fois qu’il vient au salon. Ce Mahorais, producteur d’ylang-ylang de père en fils avait envie de faire découvrir ses huiles essentielles au salon. "C’est très utile en aromathérapie, ça soigne l’eczéma, ça résorbe les problèmes de sommeil". Mais ici se désole une productrice de Mayotte, les gens connaissent mal les vertus de l’ylang-ylang et "ça ne se vend pas bien". "En fait, précise Omar Boitcha, notre production part en grande partie à Grasse, là où les parfumeurs s’approvisionnent".
Vanille de La Réunion
Jimmy Peribe et Willy Boyer, eux, n’ont pas de problème pour écouler la vanille de La Réunion. C’est un défilé permanent sur le stand. Le produit bien connu des Parisiens attire. "On aurait aimé être un peu plus soutenu par nos collectivités locales, mais le salon est vraiment une bonne vitrine pour nous", confie Jimmy Péribe à la1ère. Son association ProVanille rassemble 130 producteurs de La Réunion dont une dizaine engagée dans le Bio. 80 % de la production se fait en sous-bois. Autre particularité : la coopérative propose des visites à Bras-Panon.
Des ruches partout en Martinique
Pour la première fois, les apiculteurs de Martinique sont venus au Salon de l’agriculture avec le Parc naturel régional de la Martinique, parmi eux Dominique Lof de la SAM (Syndicat des Apiculteurs martiniquais). Cela fait 30 ans que ce commercial travaille dans le miel. "A l’époque, un ami apiculteur m’avait demandé un prêt de 8 000 francs. Quelques mois après, il m’a dit : "tu veux que je te rembourse ou je te donne des ruches ?" J’ai choisi les ruches. Et pourtant, j’avais peur, confie Dominique Lof, mais je me suis formé et depuis, tous les week-end, je ne fais que ça. J’ai des ruches un peu partout chez des particuliers à Saint-Anne, au Vauclin, à Rivière salée et au Prêcheur".
Médaille d'or pour un miel de Guadeloupe
Benoît Foucan n’est pas peu fier. Cet apiculteur de la Guadeloupe vient de remporter la médaille d’or du salon de l’agriculture de Paris pour son miel foncé. "J’avais préparais mes miels pour le concours, dit-il à la1ère, mais je m’attendais plutôt à un prix pour le miel clair. Je suis étonnée, mais malgré tout, c’est un plus, ça permet de communiquer". Cet ingénieur agricole dispose de 200 ruches à Petit-Canal.
Perles de Tahaa
Dans le pavillon 7, les sœurs Aiho proposent leurs perles. "La moitié de la famille travaille dans la perle à Tahaa dans les îles sous le vent, explique à la 1ère Vaité Aiho. C’est la troisième année que nous venons au salon de l’agriculture et à chaque fois, on travaille bien. Les Parisiens aiment les perles".
De la viande de zébu guyanais
"En revanche, le zébu ne se vend pas très bien ici", se désole Jean-Louis Antoinette. "Les Parisiens ont l’habitude de la Montbéliard, de la Holstein, mais le zébu, ça les étonne". L’éleveur guyanais qui produit aussi du porc et du manioc râle un peu. "On nous accuse de mettre la musique trop fort, notre emplacement n’est pas terrible, c’est dur cette année".