Pas de nocturne ce vendredi au Salon de l’agriculture de Paris cette année. Les organisateurs ne veulent plus de débordements dûs à l’alcool. Sur les stands de l’Outre-mer, certains regrettent cette décision même s’ils comprennent.
C’était une tradition. Au Salon de l’agriculture de Paris, le vendredi, les stands fermaient à 23 heures et parfois plus tard. Une soirée qui permettait aux visiteurs de venir après le travail et de profiter notamment des stands de l’Outre-mer. Mais l’abus d’alcool par certains a mis fin à la nocturne. Jean-Luc Poulain, président du Ceneca, l’organisme propriétaire du salon a préféré prendre cette décision.
A quelques mètres de là, Jean-Louis Antoinette, producteur de manioc et éleveur de porcs et de zébus en Guyane confirme : "l’an dernier, il y avait des gens complètement saouls. Ca ne m’étonne qu’ils aient pris cette décision. Les gens ici n’ont pas l’habitude de boire du rhum. Chez moi, on dit : quand tu prends un punch, tu penches, mais quand tu en prends plus de deux, tu tombes".
"meilleur chiffre ce jour-là"
Dans le pavillon 3 où figure la grande partie des stands de l’Outre-mer, certains comme Maryse Kays de la Martinique qui vend des bouteilles de Planteur regrette cette décision. "Avec la nocturne, on travaillait bien, on faisait notre meilleur chiffre ce jour-là. C’est dommage, se désole Maryse Kays tout en ajoutant : c’est vrai que certains buvaient trop". Attablé sur le stand de Maryse Kays, José-Grégoire Jourson, planteur de Guadeloupe ajoute : "il y a eu des débordements l’an dernier, c’est pourquoi les organisateurs ont préféré arrêter la nocturne".
"un punch, tu penches"
A quelques mètres de là, Jean-Louis Antoinette, producteur de manioc et éleveur de porcs et de zébus en Guyane confirme : "l’an dernier, il y avait des gens complètement saouls. Ca ne m’étonne qu’ils aient pris cette décision. Les gens ici n’ont pas l’habitude de boire du rhum. Chez moi, on dit : quand tu prends un punch, tu penches, mais quand tu en prends plus de deux, tu tombes".