La grand-mère surinamienne cachait 4,8 kg de cocaïne dans des couches

Couches de bébé
Cette "mule" de 44 ans a été condamnée à 4 ans de prison par le Tribunal correctionnel de Nice. Installée il y a un an en Guyane, cette grand-mère domiciliée à Troyes avait été arrêtée par les douanes à Nice. Elle avait 4,8 Kg de cocaïne dans des couches.
Le 22 février dernier, Vanessa B. vient récupérer ses bagages à l’aéroport de Nice. Cette surinamienne âgée de 44 ans vient prendre ses valises arrivées avec un jour de retard en provenance de Rome où elle avait transité. Vanessa B avait pris l’avion au Suriname et fait escale successivement en Guyane, au Brésil, au Portugal puis en Italie avant d’atterrir à Nice. C’est le journal Nice-matin qui raconte cette histoire étonnante.

Intérieur du Terminal 2 de l'aéroport de Nice

 

Un test avec de la poudre au chocolat

Ce 22 février dernier, la grand-mère accompagnée de sa fille de 4 ans et de sa petite-fille se fait donc arrêter. Les douaniers avaient découvert dans ses bagages 4,8 kg de cocaïne soigneusement camouflés dans trois gros paquets de couches pour bébés. L’enquête de police a montré que la grand-mère surinamienne avait effectué un voyage test fin janvier avec de la poudre de chocolat au lieu de la drogue.  Et les douaniers n’avaient alors rien vu.
 

Constamment en sanglots

Selon Nice-matin, Vanessa B est mère de 8 enfants et grand-mère d’une petite fille de 4 ans. Elle a quitté la Guyane française il y a un an pour s’installer à Troyes où elle est sans travail. A l’aller, elle s’était rendue au Suriname pour assister aux obsèques de son frère. Au retour, elle a accepté la mission que lui aurait confiée une femme rencontrée au Brésil. Devant le Tribunal correctionnel de Nice, la "mule", raconte Nice-matin était constamment en sanglots, expliquant en Néerlandais par l’intermédiaire de son traducteur qu’elle regrettait et qu’elle ne savait plus où elle en était.
 

Difficultés financières

Vanessa B a été condamnée à 4 ans de prison et une amende de 194 400 euros. Son avocat, Slim Ayachi a parlé de ses difficultés financières. Le procureur a quant à lui estimé que "quand on prenait de tels risques, il fallait assumer".