Les combats de coqs existent aux Antilles, à La Réunion mais aussi dans le Nord Pas-de-Calais. Ce dimanche, dans le village de Gondecourt, les combats organisés ont provoqué des tensions entre défenseurs des animaux et éleveurs de coqs de combat.
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"Psychopathes", "la honte", "combats de coqs, publics en toc" : les insultes ont fusé et ils ont failli en venir aux mains. Des pro et des anti combats de coqs se sont opposés, ce dimanche, à Gondecourt. Des combats ont régulièrement lieu dans ce village du Nord-pas-de-Calais où le gallodrome (l'enclos où sont organisés les affrontements) est installé dans une école.
De son côté le préfet du Nord affirme que "selon la jurisprudence, la notion de tradition ininterrompue doit s'étendre au-delà des limites de la commune dès lors que celle-ci s'inscrit dans un ensemble démographique uni par la même culture (...)".
Au-delà de la loi, c'est la pratique même qui est dénoncée par les associations : "les animaux ne sont pas là pour divertir les humains", affirme Anthony Blanchard, président de la Cause animal nord (CAN) qui décrit un élevage de coqs "cruel, où les ergots sont coupés pour être remplacés par des aiguilles".
Dans le public, Michel est venu assisté aux combats, ce dimanche, à Gondecourt. "Ca existe depuis 250 ans. Vous vous étonnez que les gens perdent leurs racines, la racine c'est ça (...), c'est le seul loisir des pauvres gens", souligne-t-il.
Le Nord-Pas-de-Calais est la seule région de France métropolitaine où ces combats sont encore autorisés. La Fédération des coqueleux du nord de la France revendiquait début 2013 quelque 2.000 licenciés.
Regardez ci-dessous le reportage de France 3 Nord Pas-de-Calais :
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Une plainte pour acte de cruauté contre des animaux
La "pratique est intolérable" , selon les membres de la fondation Brigitte Bardot (FBB) et de Cause animal nord (CAN). Ce dimanche, ils se sont rassemblés devant le gallodrome pour accueillir les éleveurs de coqs de combat, appelés des coqueleux. Christophe Marie, porte-parole de la FBB, s’est ensuite rendu à la gendarmerie de Gondecourt afin de porter plainte pour acte de cruauté contre des animaux.Une tradition autorisée dans certaines localités
Interdite dans de nombreux pays, la pratique des combats de coq est autorisée dans certaines localités Françaises : Martinique, Guadeloupe, Réunion et Nord-Pas-de-Calais. Dans ce département, les combats attirent des centaines de personnes. Les coqs s’affrontent devant un public qui parie souvent sur les animaux. Cette pratique ancienne est aujourd’hui critiquée car les coqs en ressortent blessés."Un lieu de torture"
Dans le Nord-pas-de-Calais, les associations de défense des animaux se fondent sur une loi de 1964, selon laquelle aucun nouveau gallodrome ne peut être construit, et aucun combat de coqs autorisé s'il ne s'inscrit pas dans une tradition ininterrompue dans une localité. Selon elles, les combats à Gondecourt n'ont repris que depuis un ou deux ans.De son côté le préfet du Nord affirme que "selon la jurisprudence, la notion de tradition ininterrompue doit s'étendre au-delà des limites de la commune dès lors que celle-ci s'inscrit dans un ensemble démographique uni par la même culture (...)".
Au-delà de la loi, c'est la pratique même qui est dénoncée par les associations : "les animaux ne sont pas là pour divertir les humains", affirme Anthony Blanchard, président de la Cause animal nord (CAN) qui décrit un élevage de coqs "cruel, où les ergots sont coupés pour être remplacés par des aiguilles".
2000 licenciés à la Fédération des coqueleux du nord
Dans le public, Michel est venu assisté aux combats, ce dimanche, à Gondecourt. "Ca existe depuis 250 ans. Vous vous étonnez que les gens perdent leurs racines, la racine c'est ça (...), c'est le seul loisir des pauvres gens", souligne-t-il.Le Nord-Pas-de-Calais est la seule région de France métropolitaine où ces combats sont encore autorisés. La Fédération des coqueleux du nord de la France revendiquait début 2013 quelque 2.000 licenciés.
Regardez ci-dessous le reportage de France 3 Nord Pas-de-Calais :
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