Des rumeurs chinoises relancent la spéculation sur Eramet

Métallurgistes chinois à l'usine du Nord, en Nouvelle-Calédonie
A la Bourse de Paris, l’action Eramet a signé la meilleure performance de l'indice SRD lundi 24 mars avec un gain de 4,15% à 91,13 euros. 

Ombres chinoises

Eramet et ses concurrents poursuivent leur rebond entamé lundi à la faveur de l’envolée de 33% des importations chinoises de nickel en février. La chute des livraisons indonésiennes de minerai brut, en raison de l'embargo sur les exportations de nickel, rend le premier consommateur mondial plus dépendant de la production étrangère, notamment calédonienne.

Mardi, en milieu de matinée, Eramet poursuit sa progression + 2,78 %. La multinationale anglo-suisse Glencore progresse de 11 %, tandis que le brésilien Vale gagne 4,31 %. Les trois sociétés disposent d'usines de nickel en Nouvelle-Calédonie, parmi elles la SLN du français Eramet à Nouméa.

Opinions anglo-saxonnes

 Vers un nouveau décollage des cours du nickel ? L'analyste et courtier britannique Triland Metals, estime qu'il est encore trop tôt pour confirmer un resserrement du marché;  "Aucun signe fort n'est venu pour le moment, la demande est stable sans plus" . En revanche, son collègue et concurrent Australia & New Zeland Banking Group cité par le quotidien Les Echos estime que l’on "S’approche du point où ces tensions vont commencer à se manifester sur le LME (le marché des matières premières à Londres)".

Mardi en milieu de matinée à l'ouverture de la séance de cotation au LME le nickel continue sa lente progression + 1,73 % à 14 260 dollars la tonne de métal.