Pas d’annulation de vols vers les Outre-mer mais des retards à prévoir

Des passagers consultent les écrans de vols à leur arrivée à l'aéroport d'Orly, ce mercredi matin.
La grève des contrôleurs aériens provoque l’annulation de 40 % des vols ce mercredi. Les compagnies Air France, Air Caraïbes, Air Austral et Corsair assurent qu’il n’y a pas d’annulation pour les Outre-mer, mais des retards sont à prévoir. La1ère fait le point sur la situation.
Les vols en provenance et au départ des Outre-mer sont maintenus ce mercredi, malgré un trafic fortement perturbé dans le ciel. Le premier syndicat des contrôleurs aériens a appelé à une grève de deux jours, mais l’aviation civile a pris les devants en demandant aux compagnies aériennes de supprimer 40 % de leurs vols et de prévenir les passagers.

Les compagnies Air France, Air Caraïbes, Air Austral et Corsair assurent qu’il n’y a pas d’annulation de vols pour les Outre-mer. Air France et Corsair soulignent même que ces destinations sont prioritaires sur les autres longs courriers, en raison "du principe de continuité territoriale". Air France prévient toutefois que "des annulations de dernière minute ne sont pas à exclure".

Pas d’annulation de vols pour les Outre-mer mais des retards

Si les vols ultramarins sont maintenus, des retards sont toutefois à prévoir sur l’ensemble des compagnies. Air Austral annonce d’ores et déjà un retard sur son vol de ce mercredi soir au départ de Paris et à destination de Saint-Denis de La Réunion. La compagnie réunionnaise affirme toutefois que ce retard n’excédera pas une demi-heure.

Renseignez-vous pour la Nouvelle-Calédonie

Si les vols longs courriers sont peu affectés, renseignez-vous tout de même si vous devez vous rendre en Nouvelle-Calédonie, au départ de Paris via Tokyo car certains de ces vols sont annulés. C'est le cas de celui de ce mercredi matin.

Les raisons de la grève

Le SNCTA, premier syndicat parmi les 4 000 contrôleurs aériens, a appelé à des arrêts de travail jusqu'à jeudi pour réclamer des négociations spécifiques à leur profession. Notamment sur l'organisation du travail et le recul de 57 à 59 ans de l'âge limite de départ à la retraite des contrôleurs aériens.
Le SNCTA avait initialement programmé son action fin mars mais l'avait repoussée en raison du crash de l'A320.

De nouvelles négociations à venir

Le secrétaire d'Etat aux Transports Alain Vidalies regrette que le syndicat "ait choisi la grève alors même que le dialogue social est déjà engagé" avec les syndicats de contrôleurs. Une première réunion est prévue le 13 avril pour discuter sur le "cadre et la méthode d'une négociation sociale, adaptée aux métiers du contrôle aérien", précise-t-il.
"A la lumière de cette réunion, nous espérons pouvoir lever les préavis", explique Roger Rousseau, secrétaire national du SNCTA, en regrettant que cette réunion n'ait pas été programmée "avant".