Le chef de l’Etat, François Hollande, a annoncé, ce lundi 27 avril, la création en métropole de sept centres du "service militaire volontaire". Un dispositif directement inspiré du SMA déjà présent Outre-mer. Explications.
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François Hollande a annoncé, ce lundi 27 avril, à Alençon, la création en métropole de sept centres du "service militaire volontaire", un nouveau dispositif d'insertion professionnelle de jeunes en grande difficulté largement inspiré d'un modèle développé depuis des décennies en Outre-mer.
"Il y aura trois centres de service militaire volontaire dès cette année qui accueilleront 1 000 jeunes, à Montigny-lès-Metz (Moselle), Brétigny-sur-Orge (Essonne) et dans le sud de la France dès janvier 2016", a déclaré François Hollande, précisant que quatre autres centres seront créés l'an prochain.
"Nous sommes confrontés à un chômage élevé, trop élevé et nous devons nous battre jour après jour pour que nous puissions créer le plus d'emplois possibles", a souligné le chef de l'Etat, enchaînant : "Quand un pays n'est pas capable d'offrir à la jeunesse un espoir, ce pays n'a pas d'avenir".
Quelques instants plus tard, le ministère du Travail annonçait une nouvelle hausse du chômage, qui a atteint un record historique en mars, avec 3,51 millions de demandeurs d'emploi, soit 15.400 (+0,4%) de plus qu'en février. Contrairement aux mois précédents, la situation des jeunes s'est fortement dégradée aussi en mars (+1% sans aucune activité), malgré les nombreux dispositifs qui leur sont destinés : emplois d'avenir, contrats de génération, garantie jeunes, contrats aidés...
Nourris et blanchis, ces jeunes porteront l'uniforme, encadrés par des militaires pendant les 6 à 12 mois de leur formation conduites en partenariat avec de grandes entreprises publiques ou privées comme la SNCF.
La jeunesse est la "seule cause qui vaille", a lancé le chef de l'Etat lors d'une table ronde avec des volontaires issus de ces formations, soulignant que "puisque la jeunesse sera notre avenir, elle doit être notre priorité".
Quant aux Epide, ils visent à aider les 18-25 ans sortis du système scolaire sans diplôme ni qualification à retrouver un projet professionnel, avec des formations et une immersion en entreprise pendant 6 et 12 mois.
A l'été 2014, le président Hollande avait visité pendant plusieurs heures le bataillon du SMA de Mayotte, dont la devise proclame fièrement : "Notre victoire, leur réussite". L'encadrement militaire avait alors insisté sur la spécificité de ces structures, qui conjuguent la formation professionnelle avec une remise à niveau scolaire et une éducation au "savoir-être" (ponctualité, politesse, civisme etc.).
François Hollande visitera une installation similaire en Guadeloupe lors d'une tournée dans les Antilles début mai.
"Il y aura trois centres de service militaire volontaire dès cette année qui accueilleront 1 000 jeunes, à Montigny-lès-Metz (Moselle), Brétigny-sur-Orge (Essonne) et dans le sud de la France dès janvier 2016", a déclaré François Hollande, précisant que quatre autres centres seront créés l'an prochain.
Lutter contre le chômage
Ces sept centres du SMV pourront accueillir au total "2.000 jeunes", a-t-il précisé lors d'une visite d'un établissement public d'insertion de la Défense (Epide) à Alençon, près de vingt ans près la suppression de la conscription par Jacques Chirac."Nous sommes confrontés à un chômage élevé, trop élevé et nous devons nous battre jour après jour pour que nous puissions créer le plus d'emplois possibles", a souligné le chef de l'Etat, enchaînant : "Quand un pays n'est pas capable d'offrir à la jeunesse un espoir, ce pays n'a pas d'avenir".
Quelques instants plus tard, le ministère du Travail annonçait une nouvelle hausse du chômage, qui a atteint un record historique en mars, avec 3,51 millions de demandeurs d'emploi, soit 15.400 (+0,4%) de plus qu'en février. Contrairement aux mois précédents, la situation des jeunes s'est fortement dégradée aussi en mars (+1% sans aucune activité), malgré les nombreux dispositifs qui leur sont destinés : emplois d'avenir, contrats de génération, garantie jeunes, contrats aidés...
Des centres sur le modèle du SMA des Outre-mer
Créés sur le modèle du "service militaire adapté" (SMA), développé dès 1961 Outre-mer, les centres du SMV, qui relèveront du ministère de la Défense, recevront des jeunes de 18 à 25 ans pour leur offrir des formations professionnelles liées aux besoins des bassins d'emplois locaux ou des "secteurs en tension" à l'échelle nationale, comme l'hôtellerie et le BTP.Nourris et blanchis, ces jeunes porteront l'uniforme, encadrés par des militaires pendant les 6 à 12 mois de leur formation conduites en partenariat avec de grandes entreprises publiques ou privées comme la SNCF.
"Notre victoire, leur réussite"
François Hollande a par ailleurs confirmé sa décision de porter de 3 500 à 4 500 par an le nombre de jeunes accueillis dans les Epide, qui relèvent quant à eux du ministère de la Ville en dépit de leur nom. "Deux autres Epide seront créés dans le sud de la France car c'est là qu'il y a les besoins les plus grands", s'ajoutant aux 18 existants, a-t-il par ailleurs annoncé.La jeunesse est la "seule cause qui vaille", a lancé le chef de l'Etat lors d'une table ronde avec des volontaires issus de ces formations, soulignant que "puisque la jeunesse sera notre avenir, elle doit être notre priorité".
5 660 jeunes accueillis Outre-mer
Le SMA a accueilli quelque 5 660 jeunes en 2014 Outre-mer. A l'issue de ce service volontaire, les trois quarts environ d'entre eux ont été "insérés" dans la vie active, alors qu'au début de leur formation, au moins 30% étaient en situation d'illettrisme et 60% n'avaient pas leur brevet des collèges.Quant aux Epide, ils visent à aider les 18-25 ans sortis du système scolaire sans diplôme ni qualification à retrouver un projet professionnel, avec des formations et une immersion en entreprise pendant 6 et 12 mois.
A l'été 2014, le président Hollande avait visité pendant plusieurs heures le bataillon du SMA de Mayotte, dont la devise proclame fièrement : "Notre victoire, leur réussite". L'encadrement militaire avait alors insisté sur la spécificité de ces structures, qui conjuguent la formation professionnelle avec une remise à niveau scolaire et une éducation au "savoir-être" (ponctualité, politesse, civisme etc.).
François Hollande visitera une installation similaire en Guadeloupe lors d'une tournée dans les Antilles début mai.