Après une altercation avec des policiers au commissariat de Saint-Denis (93), un Guadeloupéen de 53 ans a violemment chuté. Il est décédé des suites de sa blessure à la tête dans la nuit de samedi à dimanche. L'Inspection générale de la police nationale a ouvert une enquête.
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L'Inspection générale de la police nationale (IGPN), vient d’ouvrir une enquête après la mort d'un homme, samedi 25 avril, dans un commissariat à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Ce Guadeloupéen âgé de 53 ans, aurait eu une altercation avec des policiers.
Selon une source policière, le Guadeloupéen était "passablement énervé". Il a alors voulu s'en prendre à un des policiers en faction "qui l'a repoussé avec la paume de la main", ce qui a provoqué sa chute. Cette même source ajoute que "par malchance, en tombant, sa tête avait heurté l'arrête du trottoir".
"Même s'il est prématuré de se prononcer sur les circonstances exactes, l'autopsie confirme que le décès est consécutif à une fracture crânienne et ne décèle aucune trace de violence", ajoute une source judiciaire, citée par l’AFP.
Un contrôle routier
Tout a commencé lors d’un contrôle routier dans la nuit de vendredi à samedi, sur l'autoroute A1. Le Guadeloupéen aurait été arrêté pour conduite en état d’ébriété. Verbalisé, l’homme a ensuite été prié de rentrer chez lui sans son véhicule.Une voiture immobilisée
Quelques heures plus tard, vers quatre heures du matin samedi, le Guadeloupéen sonne au commissariat "pour réclamer des papiers qui se trouvaient à l'intérieur de sa voiture, immobilisée", a indiqué à l'AFP une source judiciaire, confirmant une information de RTL. Les policiers lui auraient répondu que ses papiers ne s’y trouvaient pas.L’altercation avec les policiers et la chute
L’homme aurait alors tenté d’enjamber la grille, puis il aurait profité de la sortie d’une voiture de police, pour pénétrer dans l’enceinte du commissariat.Selon une source policière, le Guadeloupéen était "passablement énervé". Il a alors voulu s'en prendre à un des policiers en faction "qui l'a repoussé avec la paume de la main", ce qui a provoqué sa chute. Cette même source ajoute que "par malchance, en tombant, sa tête avait heurté l'arrête du trottoir".
"L'autopsie ne décèle aucune trace de violence"
Transporté à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris en état de mort cérébrale, le Guadeloupéen est décédé dans la nuit de samedi à dimanche."Même s'il est prématuré de se prononcer sur les circonstances exactes, l'autopsie confirme que le décès est consécutif à une fracture crânienne et ne décèle aucune trace de violence", ajoute une source judiciaire, citée par l’AFP.