Depuis Fort-de-France, en Martinique, le chef de l'Etat a lancé un appel en vue de la conférence climat qui doit se tenir à l'automne 2015.
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Après l'appel de Manille, celui de Fort-de-France. François Hollande a appelé, samedi 9 mai depuis la Martinique, les pays riches à être plus solidaires des pays pauvres dans la lutte contre le réchauffement climatique, à l'ouverture d'un sommet Caraïbe climat.
"J'attends qu'il y ait une mobilisation de l'ensemble des pays caribéens parce que ce sont eux qui vont apporter des témoignages à la fois sur les risques, les conséquences du réchauffement climatique, mais aussi sur les solutions", a déclaré le président de la République à son arrivée à ce sommet rassemblant une trentaine de pays de la zone.
Interrogé sur les réticences des pays pauvres à participer financièrement à cette lutte contre le réchauffement climatique, il a de nouveau appelé les pays riches à la solidarité. "Moi, j'ai prévenu les pays riches. Je leur ai dit : s'il n'y a rien en termes de financement pour les pays qui sont les plus fragiles et les plus pauvres, ils ne vous suivront pas", a indiqué François Hollande.
Face à ce risque pour la planète, "nous avons une unité à avoir, un rassemblement à opérer", a-t-il plaidé, soulignant qu'"on ne pourra pas faire la séparation quand il y a un cyclone entre les pays riches et les pays pauvres".
L'appel de Fort-de-France
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"J'attends qu'il y ait une mobilisation de l'ensemble des pays caribéens parce que ce sont eux qui vont apporter des témoignages à la fois sur les risques, les conséquences du réchauffement climatique, mais aussi sur les solutions", a déclaré le président de la République à son arrivée à ce sommet rassemblant une trentaine de pays de la zone.
"Je veux que cet appel de Fort-de-France puisse résonner loin" @fhollande #CaraïbeClimat
— Élysée (@Elysee) May 9, 2015
Un appel à la solidarité des pays riches
Interrogé sur les réticences des pays pauvres à participer financièrement à cette lutte contre le réchauffement climatique, il a de nouveau appelé les pays riches à la solidarité. "Moi, j'ai prévenu les pays riches. Je leur ai dit : s'il n'y a rien en termes de financement pour les pays qui sont les plus fragiles et les plus pauvres, ils ne vous suivront pas", a indiqué François Hollande.Face à ce risque pour la planète, "nous avons une unité à avoir, un rassemblement à opérer", a-t-il plaidé, soulignant qu'"on ne pourra pas faire la séparation quand il y a un cyclone entre les pays riches et les pays pauvres".
Le texte intégral de l'appel (source : Elysee.fr)