55 navigateurs sont déjà qualifiés pour la 20ème édition de la Mini Transat, course transatlantique en solitaire réservée aux voiliers de 6,50 m de long, qui partira de Douarnenez (Finistère) le 19 septembre, pour arriver à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, après une escale aux Canaries.
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Au total, 84 marins devraient être au départ de la Mini transat en septembre prochain, une trentaine de candidats devant encore obtenir leur qualification. Pour être admis à participer, chaque navigateur doit prouver qu'il a parcouru au moins 2000 milles en solitaire, dont la moitié en course.
Un concurrent qui vient de Saint-Pierre et Miquelon
Certains concurrents pourront bénéficier de dérogations, notamment ceux qui, en raison de leur éloignement géographique, ne peuvent s'engager que tardivement, ont souligné les organisateurs. C'est le cas du Chinois Xu Jingkun, qui prévoit de venir s'installer en Bretagne pour achever sa préparation, et du Français Rodolphe Victorri, domicilié à Saint-Pierre et Miquelon.
"La même procédure est appliquée aux constructeurs de nouveaux prototypes" pour favoriser ce type de projets, est-il encore précisé. Tous devront toutefois effectuer les milles de qualification nécessaires.
La Mini transat
La Mini Transat a lieu tous les deux ans et se déroule en deux étapes : Douarnenez - Lanzarote (Canaries), puis Lanzarote - Pointe-à-Pitre (Guadeloupe). Soit un parcours total de 4020 milles (7445 km). Le départ de Lanzarote aura lieu le 31 octobre, pour une arrivée prévue autour du 14 novembre en Guadeloupe. La course comporte deux classements : l'un pour les bateaux de série, l'autre pour les prototypes.
La matrice des courses au large
Née en 1977, la Mini Transat est un peu la matrice des courses au large en solitaire. Elle a révélé quelques grands noms de la voile océanique : les Français Yves Parlier, Michel Desjoyeaux, Thomas Coville, Isabelle Autissier, le Suisse Yvan Bourgnon et la Britannique Ellen MacArthur s'y sont notamment illustrés. La Mini est en outre une boîte à idées fantastique, mère de toutes les audaces architecturales, comme les quilles pendulaires, les dérives asymétriques et autres ballasts désormais banalisés.
En 2013, la course avait été remportée par les Français Benoît Marie en catégorie prototypes et Aymeric Belloir dans celle des bateaux de série.