Un Comité exceptionnel des signataires de l’accord de Nouméa se tient ce vendredi 5 juin, à Matignon. Autour de la table, le Premier ministre, Manuel Valls, la ministre des Outre-mer, George Pau-Langevin et 24 personnalités issues des camps loyalistes et indépendantistes de Nouvelle-Calédonie.
Comme lors du dernier Comité des signataires de l'accord de Nouméa, en octobre, le Premier ministre Manuel Valls devrait ouvrir ce comité exceptionnel, par un discours, vendredi 5 juin, à Matignon, à Paris.
Ce rendez-vous, proposé par le président de l’Assemblée nationale Claude Bartolone après sa visite en Nouvelle-Calédonie, avait été confirmé par le premier ministre le 24 avril.
Ce vendredi, il sera question du corps électoral appelé à voter d'ici 2018 pour le référendum d'autodétermination, mais aussi des listes spéciales des élections provinciales.
Du côté des indépendantistes, il y aura l’UNI de Paul Neaoutyine, président de la Province Nord ; mais aussi l’Union Calédonienne présidée par Daniel Goa. Roch Wamytan, signataire historique, sera là aussi. Egalement présent, Jean Kays, président du sénat coutumier.
Côté loyalistes, Calédonie Ensemble sera représentée par le député Philippe Gomès ; le Front pour l’Unité sera présent avec le sénateur Pierre Frogier ; enfin l’union pour la Calédonie dans la France (UCF) sera représentée par le président du Congrès, Gaël Yanno.
Ces cinq délégations seront amenées à s’exprimer les unes après les autres, ce vendredi, suite à l’intervention du Premier ministre, Manuel Valls.
Cet amendement devrait permettre d’élargir les inscriptions automatiques sur la liste. Il s’agit en fait de déterminer qui sera inscrit d’office sur les listes électorales référendaires et qui devra faire les démarches auprès de sa commune pour s’y inscrire. Les critères d’automaticité, et donc l’amendement du Congrès calédonien, divisent loyalistes et indépendantistes.
Le Congrès propose que seules les personnes bénéficiant d’un statut civil coutumier et ayant voté en 1998, soient inscrites sur les listes. L’Etat propose également que les personnes nées en Nouvelle-Calédonie et figurant sur les listes des élections provinciales puissent voter.
Jeudi soir, le Premier ministre Manuel Valls a reçu le président du gouvernement calédonien Philippe Germain. Un entretien de deux heures, au cours duquel ils ont abordé les questions économiques et sociales de la Nouvelle-Calédonie. "Le comité des signataires de demain n’a en revanche pas été évoqué", assure Philippe Germain qui se dit toutefois "confiant".
"J’espère que nous trouverons un accord équitable pour tous sur la question de l’inscription automatique sur le corps électoral appelé à voter d'ici 2018 pour le référendum. Il le faut pour la Nouvelle-Calédonie et pour son avenir", conclut le président du gouvernement calédonien.
Ce rendez-vous, proposé par le président de l’Assemblée nationale Claude Bartolone après sa visite en Nouvelle-Calédonie, avait été confirmé par le premier ministre le 24 avril.
Ce vendredi, il sera question du corps électoral appelé à voter d'ici 2018 pour le référendum d'autodétermination, mais aussi des listes spéciales des élections provinciales.
Qui sera présent ?
Ce Comité qui débutera à 9 heures (heure de Paris) se tiendra à huis-clos en présence du Premier ministre et de la ministre des Outre-mer George Pau-Langevin. Vingt-quatre personnalités calédoniennes issues de cinq délégations seront autour de la table des discussions.Du côté des indépendantistes, il y aura l’UNI de Paul Neaoutyine, président de la Province Nord ; mais aussi l’Union Calédonienne présidée par Daniel Goa. Roch Wamytan, signataire historique, sera là aussi. Egalement présent, Jean Kays, président du sénat coutumier.
Côté loyalistes, Calédonie Ensemble sera représentée par le député Philippe Gomès ; le Front pour l’Unité sera présent avec le sénateur Pierre Frogier ; enfin l’union pour la Calédonie dans la France (UCF) sera représentée par le président du Congrès, Gaël Yanno.
Ces cinq délégations seront amenées à s’exprimer les unes après les autres, ce vendredi, suite à l’intervention du Premier ministre, Manuel Valls.
Quel est l’ordre du jour ?
Les discussions porteront dans un premier temps sur l’amendement réclamé par le Congrès calédonien concernant le corps électoral appelé à voter d'ici 2018 pour le référendum d'autodétermination.Cet amendement devrait permettre d’élargir les inscriptions automatiques sur la liste. Il s’agit en fait de déterminer qui sera inscrit d’office sur les listes électorales référendaires et qui devra faire les démarches auprès de sa commune pour s’y inscrire. Les critères d’automaticité, et donc l’amendement du Congrès calédonien, divisent loyalistes et indépendantistes.
Le Congrès propose que seules les personnes bénéficiant d’un statut civil coutumier et ayant voté en 1998, soient inscrites sur les listes. L’Etat propose également que les personnes nées en Nouvelle-Calédonie et figurant sur les listes des élections provinciales puissent voter.
Quels différents sur les listes référendaires et provinciales ?
Mais la question des listes électorales des provinciales divisent également sur le caillou. Elle va donc revenir sur la table, ce vendredi, lors de ce Comité exceptionnel. Le fonctionnement de la commission administrative chargée des révisions de ces listes fait débat. Faut-il instaurer un second magistrat dans la révision ? C’est ce que réclament les indépendantistes et ce que préconise l’ONU. La question n’est donc pas tranchée.Comment retrouver "l’esprit des accords de Nouméa" ?
Avec ce Comité exceptionnel des signataires, Matignon veut surtout que chaque camp "retrouve l’esprit des accords de Nouméa" pour avancer sereinement dans l’avenir.Jeudi soir, le Premier ministre Manuel Valls a reçu le président du gouvernement calédonien Philippe Germain. Un entretien de deux heures, au cours duquel ils ont abordé les questions économiques et sociales de la Nouvelle-Calédonie. "Le comité des signataires de demain n’a en revanche pas été évoqué", assure Philippe Germain qui se dit toutefois "confiant".
"J’espère que nous trouverons un accord équitable pour tous sur la question de l’inscription automatique sur le corps électoral appelé à voter d'ici 2018 pour le référendum. Il le faut pour la Nouvelle-Calédonie et pour son avenir", conclut le président du gouvernement calédonien.