La compagnie propriétaire du vol MH370 disparu en mars 2014 estime qu'il est trop tôt pour dire si le bout d'aile d'avion découvert hier, mercredi 29 juillet, sur les côtes de La Réunion, est bien un morceau de l'avion disparu avec 239 personnes à bord.
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La découverte mercredi sur les côtes de La Réunion, à Saint-André, d'un mystérieux débris d'avion, qui ressemble à un morceau d'aile appelé "flaperon", a relancé les interrogations sur un éventuel lien avec la mystérieuse disparition du Boeing 777 de Malaysia Airlines avec 239 personnes à bord, l'une des plus grandes énigmes de l'histoire de l'aviation civile.
"Pour le moment, il serait prématuré pour la compagnie aérienne de spéculer sur l'origine du flaperon", souligne Malaysia Airlines dans un communiqué, ajoutant qu'elle collaborait avec les "autorités compétentes pour confirmer" si ce débris provient ou non du Boeing de la compagnie malaisienne.
"Il est trop tôt pour tirer des conclusions. Pour le moment, il nous faut déterminer à quel type d'appareil ce débris aurait pu appartenir. Lorsque nous l'aurons fait, il sera possible de déterminer la compagnie", a résumé une source proche de l'enquête.
"Il serait prématuré"
"Pour le moment, il serait prématuré pour la compagnie aérienne de spéculer sur l'origine du flaperon", souligne Malaysia Airlines dans un communiqué, ajoutant qu'elle collaborait avec les "autorités compétentes pour confirmer" si ce débris provient ou non du Boeing de la compagnie malaisienne. Des experts malaisiens sur place
Plus tôt, le ministre malaisien des Transports, Dato Sri Liow Tiong Lai, avait déclaré à New York avoir "envoyé une équipe pour enquêter" sur place, à La Réunion. "Il faut vérifier les débris avant de pouvoir confirmer s'ils appartiennent au MH370", a-t-il ajouté, émettant l'espoir d'établir une identification "dès que possible."Aucune piste privilégiée
Le débris, long de deux mètres, a été retrouvé à Saint-André de La Réunion par les employés d'une association chargée du nettoyage du rivage. Aucune piste n'est privilégiée pour le moment par les enquêteurs spécialisés de la gendarmerie française des transports aériens, qui recherchent notamment des informations, comme un numéro de série, permettant l'identification du débris."Il est trop tôt pour tirer des conclusions. Pour le moment, il nous faut déterminer à quel type d'appareil ce débris aurait pu appartenir. Lorsque nous l'aurons fait, il sera possible de déterminer la compagnie", a résumé une source proche de l'enquête.