L’expert Xavier Tytelman était l’un des premiers à penser que le débris d’avion découvert, mercredi 29 juillet, à La Réunion provenait du Boeing 777 de la Malaysia Airlines. Il estime désormais qu’"il ne s’agit plus d’une hypothèse mais d’une certitude".
Le document est désormais disponible sur internet. Il s’agit du manuel de maintenance d’un Boeing 777. Près de 300 pages dans lesquelles sont référencées les différentes pièces de l’appareil. Un document auquel a eu accès dès hier, Xavier Tytelman, expert en sécurité aérienne. Il était l'un des premiers à penser que le débris provenait du Boeing 777 de la Malaysia Airlines.
"C’est en ayant consulté dès hier ce manuel technique que nous avons pu voir, avec d’autres experts, que le code 657BB retrouvé sur le débris de l’avion correspondait bien à celui d’un flaperon de Boeing 777", explique Xavier Tytelman à La1ère.fr. L'expert précise également sur son compte Twitter qu'un mauvais code (BB670) avait été divulgué dans un premier temps.
Selon ce manuel technique, la référence 657BB correspondrait à un "Flaperon Leading Edge Panel", "Flaperon Actuator" dont les dimensions (14x5) sont également données. "Ce code ne correspond ni à l’immatriculation d’un avion, ni au numéro de série d’un appareil", explique Xavier Tytelman qui estime que cela est "la preuve de l’appartenance de cette pièce à un Boeing 777". Le flaperon est ce volet mobile situé à l'arrière d'une aile d'avion.
Un peu plus tôt dans la journeée, le Premier ministre malaisien, Warren Truss, s’était exprimé. "Des informations préliminaires suggèrent que le débris vient très probablement d'un Boeing 777, mais nous avons besoin de vérifier s'il vient du vol MH370", avait déclaré le Premier ministre malaisien.
Selon Xavier Tytelman, "ce n’est plus une hypothèse mais une certitude, le débris d’avion découvert à La Réunion provient du Boeing 777 de la Malaysia Airlines". "Aucun autre avion de ce type n’a disparu dans cette partie du monde, les courants marins et l’état de la pièce recouverte de seulement quelques coquillages confirme cette hypothèse", affirme l’expert.
Seule l’expertise du Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) pourra toutefois déterminer sans le moindre doute s'il s'agit bien d'une pièce du vol MH370. Le débris va à présent être envoyé en métropole où il sera expertisé à la Direction générale de l'armement à Balma, près de Toulouse (Haute-Garonne).
"C’est en ayant consulté dès hier ce manuel technique que nous avons pu voir, avec d’autres experts, que le code 657BB retrouvé sur le débris de l’avion correspondait bien à celui d’un flaperon de Boeing 777", explique Xavier Tytelman à La1ère.fr. L'expert précise également sur son compte Twitter qu'un mauvais code (BB670) avait été divulgué dans un premier temps.
Le flaperon 657BB
Selon ce manuel technique, la référence 657BB correspondrait à un "Flaperon Leading Edge Panel", "Flaperon Actuator" dont les dimensions (14x5) sont également données. "Ce code ne correspond ni à l’immatriculation d’un avion, ni au numéro de série d’un appareil", explique Xavier Tytelman qui estime que cela est "la preuve de l’appartenance de cette pièce à un Boeing 777". Le flaperon est ce volet mobile situé à l'arrière d'une aile d'avion.[INFOGRAPHIE] Le Boeing 777 #AFP pic.twitter.com/wqknyGnUEW
— Agence France-Presse (@afpfr) 30 Juillet 2015
Selon des sources proches de l'enquête, citées par l'AFP ce jeudi soir, le fragment d'aile est "de même type" que ceux des Boeing 777. Un peu plus tôt dans la journeée, le Premier ministre malaisien, Warren Truss, s’était exprimé. "Des informations préliminaires suggèrent que le débris vient très probablement d'un Boeing 777, mais nous avons besoin de vérifier s'il vient du vol MH370", avait déclaré le Premier ministre malaisien.
L’expertise du BEA
Selon Xavier Tytelman, "ce n’est plus une hypothèse mais une certitude, le débris d’avion découvert à La Réunion provient du Boeing 777 de la Malaysia Airlines". "Aucun autre avion de ce type n’a disparu dans cette partie du monde, les courants marins et l’état de la pièce recouverte de seulement quelques coquillages confirme cette hypothèse", affirme l’expert.Seule l’expertise du Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) pourra toutefois déterminer sans le moindre doute s'il s'agit bien d'une pièce du vol MH370. Le débris va à présent être envoyé en métropole où il sera expertisé à la Direction générale de l'armement à Balma, près de Toulouse (Haute-Garonne).