Alors que de nouveaux débris se sont échoués à La Réunion, la pièce d’avion découverte à Saint-André part à Toulouse où elle sera expertisée mercredi. Les indices convergent vers le vol MH370. La1ère.fr fait le point sur l'avancée de l'enquête.
L'enquête avance pour tenter de déterminer la provenance de la pièce d'avion et des autres éléments échoués à La Réunion. La Malaisie annonce, ce vendredi, que le numéro retrouvé sur le débris d'avion "confirme qu'il s'agit d'un Boeing 777". Il pourrait bien provenir du vol MH370 de la Malaysia Airlines. La1ère.fr fait le point.
Le centre DGA est un laboratoire d'analyses, expert dans les investigations techniques après des accidents d'avion et dépendant du ministère de la défense. Par ailleurs, une équipe malaisienne, dont des représentants des ministères des Transports, du département de l'aviation civile et de Malaysia Airlines, est en route vers Toulouse. Une seconde équipe est déjà à La Réunion.
Le vice-Premier ministre australien, Warren Truss, a lui reconnu, ce vendredi, que le débris "pourrait être une pièce matérielle très importante", tout en estimant qu'il était "presque impossible" de retrouver l'épave principale à partir de cet élément. Selon Warren Truss, "les caprices des courants rendent une modélisation inversée presque impossible". "Je ne crois donc pas que cela nous aide beaucoup à localiser l'avion", a ajouté le vice-Premier ministre australien.
► De nouveaux débris découverts à La Réunion
Deux bouteilles, une de détergent et une autre d'eau minérale, ont été retrouvées ce vendredi à Saint-André, dans l’Est de La Réunion, à proximité du lieu de découverte du débris d’avion. Des inscriptions en indonésien sont visibles sur l’une d’elle. Hier déjà, un reste de valise rouillée et éventrée avait été découvert. Le parquet de Paris annonce qu'il sera rapatrié à Pontoise (Val d'Oise) pour être examiné à l'institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN). Suite à ces découvertes, un hélicoptère a survolé la zone et un bateau de la marine a effectué des recherches sur le littoral de Saint-André, mais aucun autre débris n’a été repéré en mer.ALERT Chinese water bottle and Indonesian cleaning product wash up on La Reunion #MH370 pic.twitter.com/8OiDdXnfYa - @NewsHazbail
— AirLive.net (@airlivenet) 31 Juillet 2015
► L'expertise de la pièce d’avion débutera mercredi
Le fragment d'aile d'avion, entreposé près de l’aéroport Roland Garros, à La Réunion, part ce vendredi soir pour la métropole où il sera acheminé au centre DGA Techniques Aéronautiques (DGATA), à Toulouse. Le parquet de Paris a annoncé que "l'expertise du fragment d'aile débuterait mercredi" prochain.Le centre DGA est un laboratoire d'analyses, expert dans les investigations techniques après des accidents d'avion et dépendant du ministère de la défense. Par ailleurs, une équipe malaisienne, dont des représentants des ministères des Transports, du département de l'aviation civile et de Malaysia Airlines, est en route vers Toulouse. Une seconde équipe est déjà à La Réunion.
Le débris d'#avion retrouvé à #LaReunion devrait arriver samedi en métropole pour être expertisé à #Toulouse . #MH370 ? #Boeing777 ?
— La1ere.fr (@la1ere) 30 Juillet 2015
► Les indices convergent vers le MH 370
La Malaisie annonce, ce vendredi, que le numéro partiel retrouvé sur le débris d'avion "confirme que l'objet provient d'un Boeing 777". "Je crois que nous nous rapprochons de la résolution du mystère du MH370", a déclaré le vice-ministre malaisien des transports.Pour le directeur du Bureau australien de la sécurité des transports, qui dirige les opérations de recherche du MH370 dans l'océan Indien, les derniers doutes devraient être levés "dans les prochaines 24 heures". Des experts ont déjà estimé, au vu de son apparence et du manuel de maintenance d'un Boeing 777, qu'il pourrait s'agir d'un flaperon, un volet bordant les ailes d'avion.
► Vers la localisation de la zone du crash ?
Selon Joël Sudre, un expert océanographe, des débris de l'appareil ont pu dériver de l'ouest de l'Australie jusqu'à La Réunion au gré du Courant équatorial sud (SEC). Dans un tel scénario, des images satellite de ce courant maritime peu profond pourraient permettre de localiser "en quelques jours" la zone du crash.[REVOICI avec INFOGRAPHIE] Vol MH370 : de possibles débris transportés par les courants #AFP pic.twitter.com/DAxP933x0v
— Agence France-Presse (@afpfr) 30 Juillet 2015
Le vice-Premier ministre australien, Warren Truss, a lui reconnu, ce vendredi, que le débris "pourrait être une pièce matérielle très importante", tout en estimant qu'il était "presque impossible" de retrouver l'épave principale à partir de cet élément. Selon Warren Truss, "les caprices des courants rendent une modélisation inversée presque impossible". "Je ne crois donc pas que cela nous aide beaucoup à localiser l'avion", a ajouté le vice-Premier ministre australien.