Après avoir quitté Saint-Pierre et Miquelon le 24 juillet dernier, l'Hermione, réplique de la frégate de La Fayette, est bien arrivée à Brest, ce lundi 10 août, dans une ambiance de grande fête maritime. A son bord : deux Saint-Pierrais qui viennent de passer 17 jours en mer.
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Toutes ses voiles blanches dehors sous un ciel gris bleu, entourée d'une forêt de mâts de voiliers de plaisance et de vieux gréements avec leurs traditionnelles voiles rouge cachou, L'Hermione, réplique de la frégate de La Fayette, est arrivée lundi vers 14h30 (heure de Paris) dans le port de Brest, 17 jours après avoir quitté Saint-Pierre et Miquelon, sa dernière escale.
A son bord, quelque 80 personnes, dont plus de 60 volontaires et parmi eux : deux Saint-Pierrais. Devant elle, contrastant par sa modernité, la "Latouche-Tréville", une autre frégate, sortie deux siècles plus tard tout en acier des arsenaux de la marine, ouvrait la mer, tandis que la "Recouvrance", symbole de Brest et réplique d'une goélette aviso de 1817, fermait élégamment la marche.
Dès le milieu de matinée, les premiers "fans" à bord de vieux gréements sont allés à la rencontre du navire. Et à la mi-journée, des dizaines, étaient sur les jetées proches du quai Malbert où elle doit accoster, à une encablure du château de Brest. L'Hermione restera jusqu'au 17 août dans le port finistérien : un "village à terre" dédié proposera aux visiteurs une exposition sur le navire mais aussi des démonstrations, initiations nautiques, des débats ou encore des rencontres avec les membres de l'équipage pour entendre le récit de leur odyssée...
Même le président américain Barak Obama y était allé de son message, souhaitant "bon vent" à l'équipage. Ainsi adoubé comme symbole de l'amitié franco-américaine, le navire, dont la construction a duré 17 ans, prenait enfin la mer. Destination les côtes de l'est-américain, et notamment New-York, où, naviguant au pied de la statue de la Liberté, il a été l'invité d'honneur de la parade nautique organisée à l'occasion de la fête nationale américaine, célébrant l'indépendance du pays le 4 juillet 1776.
Sur le pont, c'est le "branle-bas de combat", raconte le journal de bord en ligne: tout le monde se prépare à affronter un coup de tabac digne de ceux vus par les gabiers du XVIIIe siècle. Finalement, l'ouragan retombe en tempête et gros coup de vent. La houle atteindra tout de même 7 mètres au plus fort, et le navire battra ses records de vitesse, atteignant 13,3 nœuds (24,6 km/h) pour ce bateau de plus de 1.200 tonnes.
Puis il regagnera son port d'attache, Rochefort, en Charente-Maritime, là même où fut construite en 1779 la frégate originale, qui coula 14 ans plus tard au large du Croisic à la suite d'une erreur de navigation, en Loire-Atlantique. C'est là, à Rochefort, qu'il déposera le courrier qui lui a été confié à Saint-Pierre et Miquelon. L'Hermione est de nouveau attendue à Brest l'an prochain, pour les Fêtes maritimes internationales, le grand rassemblement de la voile et des gens de mer.
A son bord, quelque 80 personnes, dont plus de 60 volontaires et parmi eux : deux Saint-Pierrais. Devant elle, contrastant par sa modernité, la "Latouche-Tréville", une autre frégate, sortie deux siècles plus tard tout en acier des arsenaux de la marine, ouvrait la mer, tandis que la "Recouvrance", symbole de Brest et réplique d'une goélette aviso de 1817, fermait élégamment la marche.
Des dizaines d'embarcations précèdent l'Hermione pour son arrivée dans le port de Brest pic.twitter.com/fGABiEZkDf
— Angelique Le Bouter (@AngelLeBouter) 10 Août 2015
Des milliers de personnes à quai pour accueillir l'Hermione
La frégate a alors tiré six coups de canons avant que ses gabiers ne commencent à monter dans les vergues en vue de ferler les voiles quand le navire approchera du port. Des sonneurs de bagad, formation traditionnelle bretonne, accompagnaient en musique la manœuvre, depuis le coquillier de 1948 Général Leclerc.Dès le milieu de matinée, les premiers "fans" à bord de vieux gréements sont allés à la rencontre du navire. Et à la mi-journée, des dizaines, étaient sur les jetées proches du quai Malbert où elle doit accoster, à une encablure du château de Brest. L'Hermione restera jusqu'au 17 août dans le port finistérien : un "village à terre" dédié proposera aux visiteurs une exposition sur le navire mais aussi des démonstrations, initiations nautiques, des débats ou encore des rencontres avec les membres de l'équipage pour entendre le récit de leur odyssée...
Symbole de l'amitié franco-américaine
Copie conforme du trois-mâts à bord duquel le marquis de La Fayette était allé en 1780 apporter le soutien de la France aux insurgés américains contre l'Angleterre, L'Hermione avait quitté l'île d'Aix le 18 avril dernier, en présence du président François Hollande.Même le président américain Barak Obama y était allé de son message, souhaitant "bon vent" à l'équipage. Ainsi adoubé comme symbole de l'amitié franco-américaine, le navire, dont la construction a duré 17 ans, prenait enfin la mer. Destination les côtes de l'est-américain, et notamment New-York, où, naviguant au pied de la statue de la Liberté, il a été l'invité d'honneur de la parade nautique organisée à l'occasion de la fête nationale américaine, célébrant l'indépendance du pays le 4 juillet 1776.
A quelques mètre du quai du Commandant Malbert à Brest #Hermione pic.twitter.com/bSKfvIioDm
— Angelique Le Bouter (@AngelLeBouter) 10 Août 2015
Une dernière étape mouvementée entre Saint-Pierre et Miquelon et Brest
Au total, le périple transatlantique aura été marqué par 18 escales, la dernière à Saint-Pierre-et-Miquelon, avant un retour un peu mouvementé. Au départ de l'archipel français, une dépression, d'abord annoncée comme ouragan, a donné des sueurs froides à l'équipage.Sur le pont, c'est le "branle-bas de combat", raconte le journal de bord en ligne: tout le monde se prépare à affronter un coup de tabac digne de ceux vus par les gabiers du XVIIIe siècle. Finalement, l'ouragan retombe en tempête et gros coup de vent. La houle atteindra tout de même 7 mètres au plus fort, et le navire battra ses records de vitesse, atteignant 13,3 nœuds (24,6 km/h) pour ce bateau de plus de 1.200 tonnes.
Depuis son départ de #SPM pr #Brest, l'#Hermione @LHERMIONE_SHIP a traversé une sacrée tempête http://t.co/EeFKOoKOWX pic.twitter.com/IOw5ILd3Kl
— La1ere.fr (@la1ere) 3 Août 2015
Prochaine étape : Bordeaux
Au terme de cette étape, le trois-mâts prendra la direction de Bordeaux, où il s'était déjà amarré avant son départ pour l'Amérique, en octobre 2014. Environ 13.000 personnes s'étaient alors pressées pour visiter le bâtiment.Puis il regagnera son port d'attache, Rochefort, en Charente-Maritime, là même où fut construite en 1779 la frégate originale, qui coula 14 ans plus tard au large du Croisic à la suite d'une erreur de navigation, en Loire-Atlantique. C'est là, à Rochefort, qu'il déposera le courrier qui lui a été confié à Saint-Pierre et Miquelon. L'Hermione est de nouveau attendue à Brest l'an prochain, pour les Fêtes maritimes internationales, le grand rassemblement de la voile et des gens de mer.