L'Agence française de développement (AFD), vient d'accorder un prêt de quatre millions d'euros à l'Adie (Association pour le droit à l'initiative économique). Des fonds qui serviront à financer un millier de microcrédits dans les territoires des Outre-mer.
L'AFD (Agence française de développement) est un partenaire de longue date de l'Adie. L'Institution financière publique alloue une ressource bancaire à l'association, qui lui permet alors de délivrer des microcrédits. Ainsi dans les huit territoires des Outre-mer où l'Association pour le droit à l'initiative économique possède une agence (excepté Saint-Pierre-et-Miquelon), l'AFD a contribué au financement de 28% des prêts octroyés depuis 2005 (21 millions d'euros). Une convention vient d'être signée avec la Chambre de commerce et d'industrie de la Réunion, qui devrait en appeler d'autres.
1 050 Mahorais
711 Néo-Calédoniens
605 Polynésiens
590 Martiniquais
520 Guadeloupéens
275 Guyanais
et 44 Wallisiens ou Futuniens.
Convaincre les banques locales
Avec les quatre millions d'euros promis, l'Adie va pouvoir financer à peu près un millier de création et de développement d'entreprises selon Sébastien L'Aot, le directeur du réseau de l'association. "C'est un partenariat très important car il nous permet de convaincre des banques locales de nous rejoindre pour financer l'Adie. C'est le cas du Crédit agricole de la Réunion (pour les deux îles de l'océan Indien), de la Bred (océan Indien Antilles-Guyane) ou encore de la Socredo en Polynésie française... Le fait que l'AFD nous apporte ce soutien, ça crédibilise notre action vis-à-vis des banques que l'on va solliciter sur le même mécanisme".Pérennité des entreprises
En 2014, 4 855 porteurs de projet ont profité de cette ressource en Outre-mer (voir le détail par territoires ci-dessous). Un outil d'insertion socioprofessionnelle efficace pour Sébastien L'Aot de l'Adie : "Trois ans plus tard, 60% des sociétés soutenues existent encore. Cette pérennité est quelque chose d'encourageant pour nous... Au delà, quand on s'intéresse à l'insertion des personnes soutenues par le microcrédit initialement, on atteint les 80% (poursuite d'activité ou salariat). Nous sommes persuadés d'avoir encore beaucoup de développement à réaliser et de potentiel de création d'entreprise en outre-mer."En 2014, l'Adie a octrôyé des prêts à...
1 060 Réunionnais1 050 Mahorais
711 Néo-Calédoniens
605 Polynésiens
590 Martiniquais
520 Guadeloupéens
275 Guyanais
et 44 Wallisiens ou Futuniens.