Le petit Rifki a été retrouvé ce dimanche à bord d'un TGV en gare de Libourne, en Gironde. Son ravisseur a été interpellé. L'alerte enlèvement avait été déclenchée ce dimanche matin après l'enlèvement du petit Comorien de 4 ans.
•
Le petit Rifki âgé de 4 ans enlevé samedi sur la place de la mairie à Rennes a été retrouvé "sain et sauf" dimanche en début d'après-midi dans un TGV en gare de Libourne (Gironde) et son ravisseur présumé interpellé, grâce à la présence d'esprit d'une voyageuse.
Le jeune Rifki "a été découvert à 14h30. C'est un immense soulagement", a déclaré en fin d'après-midi le procureur de la République de Rennes Thierry Pocquet du Haut Jussé lors d'un point presse. "L'enfant est apparemment en bonne santé, il se trouvait en compagnie du nommé -Ahmed- (suspect de son enlèvement, ndlr) qui a été interpellé à cette occasion".
"La police judiciaire a requis l'unité médico-judiciaire de Bordeaux pour que Rifki soit immédiatement examiné", et "le suspect sera entendu dans la soirée", a ajouté le procureur. Ce suspect "n'a pas pu être encore entendu et n'a pas donné sa version des faits" mais "la phase judiciaire est engagée (...) Nous sommes sur une qualification criminelle d'enlèvement de mineur de 15 ans".
L'alerte enlèvement pour Rifki lancée dimanche matin à 7h, était la 16ème selon un décompte du ministère de l'Intérieur, depuis l'adoption en France en 2006 du dispositif, jusqu'ici efficace à 100%.
L’individu "se trouvait à bord du TGV 8411 Paris Montparnasse Bordeaux. Nous avons été amenés à intervenir: lorsque le TGV est arrivé à Libourne, on a bloqué les portes afin que personne ne puisse sortir du train", a raconté un porte-parole de la SNCF à l'AFP. "L'individu a été interpellé en voiture 18 à 14H26, l’enfant était avec lui".
Dans un tweet, le ministre de l'intérieur Bernard Cazeneuve a exprimé son "soulagement d'avoir retrouvé sain et sauf le petit Rifki, félicitations aux gendarmes qui ont interpellé son ravisseur à Libourne".
Devant le commissariat de police de Rennes, une quinzaine de personnes de la communauté comorienne dont est originaire le petit garçon ont manifesté leur joie après l'annonce du procureur, a constaté un journaliste de l'AFP.
"C'est une bonne nouvelle pour la communauté. Je pense que la conscience a joué son rôle", a déclaré Abdul Karim, un des représentants de la communauté comorienne venus devant le commissariat de Rennes en soutien à la mère et à l'enfant.
Après avoir tenté en vain, pendant plusieurs heures, de les retrouver par eux-mêmes, la famille avait déclaré sa disparition samedi soir au commissariat de Rennes.
"Le suspect, un certain Ahmed, est de couleur noire, 25 ans environ, 1,70 mètre, corpulence mince, avec les cheveux en crête, vêtu d'un jean avec un dessin de lion sur la poche arrière et la jambe gauche, et d'un blouson marron à manches courtes", indiquait le communiqué de l'alerte enlèvement.
Le jeune Rifki "a été découvert à 14h30. C'est un immense soulagement", a déclaré en fin d'après-midi le procureur de la République de Rennes Thierry Pocquet du Haut Jussé lors d'un point presse. "L'enfant est apparemment en bonne santé, il se trouvait en compagnie du nommé -Ahmed- (suspect de son enlèvement, ndlr) qui a été interpellé à cette occasion".
Le suspect en garde à vue
"Tous deux avaient pris le train ce matin et une personne, une dame, assise en face d'eux, les a reconnus et a pu donner l'alerte à la gare de Saint-Pierre-des-Corps (près de Tours, ndlr)", a raconté le procureur. "La gendarmerie de Libourne (Gironde) ainsi alertée a pu intervenir, prendre en charge l'enfant et interpeller le mis en cause qui a été placé en garde à vue"."La police judiciaire a requis l'unité médico-judiciaire de Bordeaux pour que Rifki soit immédiatement examiné", et "le suspect sera entendu dans la soirée", a ajouté le procureur. Ce suspect "n'a pas pu être encore entendu et n'a pas donné sa version des faits" mais "la phase judiciaire est engagée (...) Nous sommes sur une qualification criminelle d'enlèvement de mineur de 15 ans".
Le dispositif de recherches
"C'est donc une nouvelle démonstration de l'efficacité du dispositif alerte enlèvement grâce auquel ce kidnapping a connu une issue favorable", a souligné le procureur. "Les éléments d information rapidement diffusés sur l'ensemble du territoire ont ainsi été connus de cette dame à plusieurs centaines de kilomètres du lieu où s'était produit l'enlèvement".L'alerte enlèvement pour Rifki lancée dimanche matin à 7h, était la 16ème selon un décompte du ministère de l'Intérieur, depuis l'adoption en France en 2006 du dispositif, jusqu'ici efficace à 100%.
L’individu "se trouvait à bord du TGV 8411 Paris Montparnasse Bordeaux. Nous avons été amenés à intervenir: lorsque le TGV est arrivé à Libourne, on a bloqué les portes afin que personne ne puisse sortir du train", a raconté un porte-parole de la SNCF à l'AFP. "L'individu a été interpellé en voiture 18 à 14H26, l’enfant était avec lui".
"Une intervention délicate" dans le TGV
"Lorsque les gendarmes, notamment de Libourne, ont été avisés et sont intervenus dans un TGV bondé il n'y avait pas de certitude. C'était une intervention délicate dans un environnement où il y avait beaucoup de monde", a raconté à l'AFP le maire PS de Libourne, Philippe Buisson.Dans un tweet, le ministre de l'intérieur Bernard Cazeneuve a exprimé son "soulagement d'avoir retrouvé sain et sauf le petit Rifki, félicitations aux gendarmes qui ont interpellé son ravisseur à Libourne".
Soulagement d'avoir retrouvé sain et sauf le petit Rifki, félicitations aux gendarmes qui ont interpellé son ravisseur à Libourne
— Bernard Cazeneuve (@BCazeneuve) 16 Août 2015
Manifestation de joie de la communauté comorienne
Devant le commissariat de police de Rennes, une quinzaine de personnes de la communauté comorienne dont est originaire le petit garçon ont manifesté leur joie après l'annonce du procureur, a constaté un journaliste de l'AFP."C'est une bonne nouvelle pour la communauté. Je pense que la conscience a joué son rôle", a déclaré Abdul Karim, un des représentants de la communauté comorienne venus devant le commissariat de Rennes en soutien à la mère et à l'enfant.
La disparition
Le jeune garçon avait disparu dans l'après-midi de samedi alors qu'il était parti "acheter des boissons" avec un homme de 25 ans, un certain "Ahmed", que sa mère et son oncle ne connaissaient que depuis quelques jours.Après avoir tenté en vain, pendant plusieurs heures, de les retrouver par eux-mêmes, la famille avait déclaré sa disparition samedi soir au commissariat de Rennes.
"Le suspect, un certain Ahmed, est de couleur noire, 25 ans environ, 1,70 mètre, corpulence mince, avec les cheveux en crête, vêtu d'un jean avec un dessin de lion sur la poche arrière et la jambe gauche, et d'un blouson marron à manches courtes", indiquait le communiqué de l'alerte enlèvement.