Une Réunionnaise soupçonnée de plusieurs infanticides à Toulouse

La Réunionnaise de 31 ans a déjà été mise en examen le 10 août pour "homicide volontaire sur mineur de moins de 15 ans", après avoir été entendue par le parquet.
A la fin du mois de juillet, une Réunionnaise de 31 ans aurait accouché, seule à son domicile, d’une petite fille, avant de la jeter à la poubelle. Elle a été mise en examen pour homicide volontaire sur mineur. Les enquêteurs s'intéressent désormais aux circonstances de six fausses couches.
La mère qui avait jeté son bébé à la poubelle à Toulouse semble avoir commis un "infanticide" et les enquêteurs se concentrent désormais sur six fausses couches avouées, selon une source proche du dossier.

Cette Réunionnaise de 31 ans avait déjà été mise en examen le 10 août pour "homicide volontaire sur mineur de moins de 15 ans", après avoir été entendue par le parquet qui l'avait convoquée suite à une alerte lancée la concernant. Les enquêteurs estiment qu'il s'agit d'un "infanticide établi", mais la suspecte "nie totalement" ces accusations.

Des photos d’un bébé dans son téléphone

Cette femme, née en 1984 à Saint-Denis de la Réunion et employée comme aide-ménagère à l'Hôpital Purpan, avait affirmé aux enquêteurs que l'enfant était "mort-né". Mais des photos récentes d'un nourrisson ont été découvertes sur son téléphone portable. 

Le bébé ou son cadavre n'a pas été retrouvé car les ordures du conteneur-poubelle "ont été incinérées le jour même", selon la même source. Mais les enquêteurs y ont trouvé des "traces de sang". Il est également confirmé que cette femme avait accouché récemment. Elle a fourni la date du 26 ou 27 juillet.

Une enfance difficile 

La suspecte, qui aurait eu une enfance difficile en passant de foyer d'accueil en foyer d'accueil, selon la même source, a aussi fait état de six fausses couches.


Des doutes sur six fausses couches

Les enquêteurs s'intéressent désormais aux circonstances de ces fausses couches, a-t-on ajouté. "Ils s'interrogent s'il ne s'agit pas de cas similaires" au dernier nourrisson.

Le signalement de cette femme était parvenu au parquet le vendredi 7 août. Elle avait été convoquée le lundi suivant et révélé des détails sur cette affaire au fil de sa garde à vue. Ses collègues de l'hôpital l'avaient vue enceinte et puis tout à coup plus enceinte. Elle leur avait affirmé avoir accouché chez elle et découvert que l'enfant était mort-né, a-t-on également indiqué de même source.

Ci-dessous le reportage de France 3 Midi-Pyrénées :