L’écrivain guadeloupéen Ernest Pépin a obtenu dimanche le prix fiction au Salon international du livre insulaire d'Ouessant, pour son roman "Le Griot de la peinture". Nous l’avions rencontré au Salon du livre de Paris.
Avec "Le Griot de la peinture" (Caraïbéditions), le romancier guadeloupéen Ernest Pépin s’était plongé dans l’univers du peintre américain d’origine haïtienne Jean-Michel Basquiat. L’artiste génial et tourmenté avait magnifiquement inspiré l’imaginaire de l’écrivain, héros tragique de son nouvel ouvrage. Un texte récompensé par le jury du 17e Salon international du livre insulaire d'Ouessant (22-26 août) qui lui a décerné dimanche le prix de la fiction. (A noter également que l’ouvrage collectif "Patrimoines de Mayotte", sous la direction de Thierry Mesas, éditions Couleurs métisses, a obtenu le prix des Beaux livres).
Fondé en 1999, le Salon international du livre insulaire d'Ouessant « a pour objet de mettre en valeur des écrivains et des livres de la matière insulaire pour des ouvrages récents ». Par « insularité » des auteurs ou des ouvrages, les organisateurs signifient « des auteurs nés, vivants, travaillant sur une île, et qui proposent dans leurs ouvrages une inspiration marquée par l’insularité » et « des livres écrits par des auteurs extérieurs au milieu insulaire, mais dont l'inspiration est nourrie par les îles (îles réelles ou imaginaires) ». Cette année, le thème du salon est "Les îles de lumière" avec Saint-Pierre et Miquelon comme invité d'honneur.
A l’occasion du Salon du livre de Paris, en mars 2015, La1ere.fr était allé à la rencontre d’Ernest Pépin. « Mon goût pour les arts et ma fascination devant le côté atypique du personnage, homosexuel, fugueur et underground m’ont passionné et m’ont amené à explorer la vie de Basquiat », déclarait le romancier guadeloupéen. « J’ai voulu restituer Basquiat tel que moi je l’avais compris. J’ai été intrigué par ce personnage. Il a des origines caribéennes par sa mère portoricaine et son père haïtien, et a été élevé à Brooklyn. C’est un homme conscient de sa négritude et conscient du destin difficile des Noirs aux Etats-Unis. Tout cela crée une révolte qui va s’exprimer par le graff et par la peinture. Une peinture qui est brisée, rythmée par de la poésie et mélangée à des créations diverses. »
Né en 1960 aux Etats-Unis de père haïtien et de mère portoricaine, Jean-Michel Basquiat est mort d’une overdose à l’âge de 27 ans. Entre-temps, ce grand ami d’Andy Warhol fut l’un des pionniers de l’art et de la culture underground aux Etats-Unis. Graffer, dessinateur et peintre, l’œuvre fulgurante de Basquiat allait s’arracher dans le monde entier.
Dans son livre « Le Griot de la peinture » (Caraïbéditions), l’écrivain guadeloupéen Ernest Pépin effectue une plongée romanesque dans l’univers pictural et mental de Jean-Michel Basquiat. Introspectif et intimiste, son récit va au cœur de l’imaginaire énigmatique de cet artiste avant-garde. Au Salon du livre de Paris, Ernest Pépin a répondu aux questions de La1ere.fr. (Lire la suite ici…)
Fondé en 1999, le Salon international du livre insulaire d'Ouessant « a pour objet de mettre en valeur des écrivains et des livres de la matière insulaire pour des ouvrages récents ». Par « insularité » des auteurs ou des ouvrages, les organisateurs signifient « des auteurs nés, vivants, travaillant sur une île, et qui proposent dans leurs ouvrages une inspiration marquée par l’insularité » et « des livres écrits par des auteurs extérieurs au milieu insulaire, mais dont l'inspiration est nourrie par les îles (îles réelles ou imaginaires) ». Cette année, le thème du salon est "Les îles de lumière" avec Saint-Pierre et Miquelon comme invité d'honneur.
A l’occasion du Salon du livre de Paris, en mars 2015, La1ere.fr était allé à la rencontre d’Ernest Pépin. « Mon goût pour les arts et ma fascination devant le côté atypique du personnage, homosexuel, fugueur et underground m’ont passionné et m’ont amené à explorer la vie de Basquiat », déclarait le romancier guadeloupéen. « J’ai voulu restituer Basquiat tel que moi je l’avais compris. J’ai été intrigué par ce personnage. Il a des origines caribéennes par sa mère portoricaine et son père haïtien, et a été élevé à Brooklyn. C’est un homme conscient de sa négritude et conscient du destin difficile des Noirs aux Etats-Unis. Tout cela crée une révolte qui va s’exprimer par le graff et par la peinture. Une peinture qui est brisée, rythmée par de la poésie et mélangée à des créations diverses. »
A LIRE : Basquiat, peintre génial et sulfureux, vu par l’écrivain guadeloupéen Ernest Pépin
Dans son nouvel ouvrage, "Le Griot de la peinture", le poète et romancier guadeloupéen Ernest Pépin s’engouffre avec brio dans l’univers légendaire du peintre Jean-Michel Basquiat. Il nous en parle au Salon du livre de Paris.Né en 1960 aux Etats-Unis de père haïtien et de mère portoricaine, Jean-Michel Basquiat est mort d’une overdose à l’âge de 27 ans. Entre-temps, ce grand ami d’Andy Warhol fut l’un des pionniers de l’art et de la culture underground aux Etats-Unis. Graffer, dessinateur et peintre, l’œuvre fulgurante de Basquiat allait s’arracher dans le monde entier.
Dans son livre « Le Griot de la peinture » (Caraïbéditions), l’écrivain guadeloupéen Ernest Pépin effectue une plongée romanesque dans l’univers pictural et mental de Jean-Michel Basquiat. Introspectif et intimiste, son récit va au cœur de l’imaginaire énigmatique de cet artiste avant-garde. Au Salon du livre de Paris, Ernest Pépin a répondu aux questions de La1ere.fr. (Lire la suite ici…)