À 24 ans, Marie-Ena fait partie des organisatrices de la journée "Campus Outre-mer" qui se tiendra le 5 septembre. Installée depuis six ans dans l’Hexagone, la jeune Guadeloupéenne entend bien aider les nouveaux arrivants ultramarins.
Souriante, dynamique et déterminée, Marie-Ena Jacoby-Koaly participera, le 5 septembre, à l’évènement "Campus Outre-mer" qui accueillera au ministère des Outre-mer, les nouveaux étudiants ultramarins. À 24 ans, cette Guadeloupéenne veut aider les jeunes qui, comme elle, viennent étudier en métropole. Installée depuis six ans, Marie-Ena connaît déjà bien les méandres de la vie étudiante.
"Je voulais absolument trouver un logement avant de partir, j’ai passé des heures sur internet, avec le décalage horaire, c’était compliqué de téléphoner, mais finalement, j’avais réussi à trouver quelque chose", raconte la jeune Guadeloupéenne venue s’installer à Strasbourg pour suivre un cursus universitaire en droit.
"Je suis arrivée un vendredi", se rappelle-t-elle en évoquant une anecdote sur l’importance de la gestion du budget pour les étudiants. "Le premier jour, j’ai beaucoup dépensé pour m’installer, sourit Marie-Ena. Résultat à la fin de la journée ma carte bancaire était bloquée et mon frigo vide ! J’ai dû appeler ma mère pour qu’elle me fasse un virement. J’ai aussi passé les premières 24 heures sans électricité dans l’appartement, le temps qu’EDF active le compteur…" Autant d’expériences que la jeune femme veut partager avec les nouveaux arrivants.
Ecoutez ci-dessous les 3 conseils de Marie-Ena aux nouveaux arrivants :
Parmi les pires souvenirs de Marie-Ena, il y a "l’éloignement familial difficile à supporter dans les premiers mois", mais aussi "la paperasse" qui a fini par déclencher chez elle "une véritable phobie administrative", sourit la jeune femme.
Préparer sa rentrée avant d’arrivée
"J’aurais moi aussi aimé avoir un "Campus Outre-mer" lorsque je suis arrivée en 2009, malheureusement il n’y avait rien pour nous guider", se souvient Marie-Ena qui avait dû préparer sa rentrée depuis la Guadeloupe."Je voulais absolument trouver un logement avant de partir, j’ai passé des heures sur internet, avec le décalage horaire, c’était compliqué de téléphoner, mais finalement, j’avais réussi à trouver quelque chose", raconte la jeune Guadeloupéenne venue s’installer à Strasbourg pour suivre un cursus universitaire en droit.
Logement, budget, aides…
"Comment trouver un logement, bénéficier d’aides, gérer son budget, tous ces thèmes seront abordés lors du "Campus Outre-mer", il est important donner les conseils et les outils indispensables aux jeunes pour qu’ils réussissent leurs études", explique Marie-Ena en se remémorant sa première journée à Strasbourg.Ma carte bancaire était bloquée et mon frigo vide
"Je suis arrivée un vendredi", se rappelle-t-elle en évoquant une anecdote sur l’importance de la gestion du budget pour les étudiants. "Le premier jour, j’ai beaucoup dépensé pour m’installer, sourit Marie-Ena. Résultat à la fin de la journée ma carte bancaire était bloquée et mon frigo vide ! J’ai dû appeler ma mère pour qu’elle me fasse un virement. J’ai aussi passé les premières 24 heures sans électricité dans l’appartement, le temps qu’EDF active le compteur…" Autant d’expériences que la jeune femme veut partager avec les nouveaux arrivants.
Ecoutez ci-dessous les 3 conseils de Marie-Ena aux nouveaux arrivants :
Faire des rencontres et aller vers les autres
Changement de climat, éloignement familial, démarches administratives, les premiers pas dans l’Hexagone ne sont pas simples pour ces jeunes étudiants sortis du lycée. "Malgré tout, il faut s’ouvrir aux autres, faire des rencontres et ne surtout pas s’isoler", explique Marie-Ena qui met également en garde contre les coups de déprime. "Il ne faut pas se mentir, il y en a, mais l’important, c’est de réussir à se confier aux autres. Si on ne parle pas, ça peut conduire à l’échec, et même au retour dans l’île sans être allé au bout de son projet".La Guadeloupe est si petite, c’est ici que je me suis rendu compte de l’immensité du monde et des choses à découvrir
Parmi les pires souvenirs de Marie-Ena, il y a "l’éloignement familial difficile à supporter dans les premiers mois", mais aussi "la paperasse" qui a fini par déclencher chez elle "une véritable phobie administrative", sourit la jeune femme.